Quand on manque de temps ou qu'on ne prend pas le temps de cuisiner, on devient tributaire de la qualité et de la quantité des aliments prêts à manger vendus dans les magasins d'alimentation, les restaurants, les distributrices, les cafétérias, etc.

Malheureusement, ce sont souvent des portions extrêmement généreuses d'une nourriture grasse et calorifique. Cela peut donc favoriser la prise de poids et mener à l'obésité.

Marie Couture vient de terminer la lecture du livre Le Végétarisme à temps partiel des diététistes Louise Lambert-Lagacé et Louise Desaulniers (Éditions de l'Homme, 24,95$). Depuis, elle essaie d'en appliquer les préceptes et mange plus de légumineuses, de tofu, de noix, etc. Ayant un surplus de poids d'environ 12kg, elle se demande s'il est possible de perdre du poids en mangeant plus sainement.

Ultimement, la prise de poids, l'embonpoint et l'obésité sont causés par un déséquilibre entre la consommation d'énergie sous forme de glucides, de protéines et de lipides, et la dépense d'énergie.

Les frites, les sucreries, les aliments prêts à manger ou à préparation rapide, les croustilles et les desserts sont faits d'ingrédients raffinés (sucre, farine, huile). Habituellement, ces aliments sont aussi plus riches en matières grasses et en glucides simples, et on les consomme parce qu'ils sont appétissants, agréables au goût et faciles à manger. Plus denses sur le plan énergétique, ils ont également perdu leurs micronutriments (vitamines, minéraux, composés phytochimiques) au cours de leur transformation.

C'est la raison pour laquelle on conseille aux personnes qui désirent perdre du poids ou le stabiliser de consommer des aliments moins transformés, naturellement plus riches en fibres; bref, de manger des aliments plus sains.

Cela dit, ce n'est pas tout de manger sainement. Il est aussi important d'écouter sa faim. En effet, à force de consommer des aliments prêts à manger que l'on peut avaler sans ustensiles, en marchant ou en regardant la télévision, on oublie parfois à quoi correspond la sensation d'avoir faim.

Les résultats d'études sur le contrôle de l'appétit suggèrent qu'une consommation accrue d'aliments faibles en fibres et riches en hydrates de carbone simples (sucre, sucreries, biscuits, boissons gazeuses, céréales à déjeuner sucrées, muffin) favorise le retour plus rapide de la sensation de faim. Cela pourrait expliquer l'augmentation de la consommation d'énergie et du taux d'obésité observé au cours des dernières années.

Et ce n'est pas tout de surveiller ce que l'on mange, encore faut-il le dépenser en bougeant.

Il n'existe toujours pas de consensus au sujet des besoins en activité physique. Inspiré des données de NHANES et CARDIA, le dernier rapport du Surgeon General (américain) sur l'activité physique et la santé suggère aux adultes de faire au moins 30 ou 40 minutes de marche ou d'une autre activité physique modérée, au moins cinq fois par semaine.