La gastronomie chinoise est aussi vaste que le pays de Confucius. Il y a huit styles traditionnels provenant de huit régions différentes et des déclinaisons à n'en plus finir.

Par exemple, à Pékin, plusieurs restaurants se spécialisent exclusivement dans la cuisine du Jiangsu, une gastronomie élégante, riche en fruits de mer. Les cuisines de Canton et du Sichuan sont évidemment les plus connues.

Elles ont traversé les frontières pour se retrouver transformées dans les restaurants chinois de la planète. Les Nord-Américains, qui ont réussi à faire des sushis avec friture et mayonnaise comme il n'y en a pas au Japon, cuisinent aussi des mets chinois généralement plus riches et plus salés que les versions originales.

Selon une analyse du groupe américain de défense des consommateurs Center for Science in the Public Interest, un plat de poulet du général Tao contient 1300 calories, sans le riz qui l'accompagne généralement.

Ce poulet frit est aussi très gras et extrêmement salé. Une portion normale contient environ 3200mg de sodium. C'est nettement au-dessus de la consommation quotidienne maximale recommandée pour un adulte. Une option végétarienne, l'aubergine sauce à l'ail, contient 1000 calories et 2000mg de sodium.

La cuisine chinoise à l'américaine est néanmoins considérée comme une option intéressante dans la catégorie fast food par les diététistes du groupe parce que les légumes y occupent une large place et que les huiles de cuisson sont généralement exemptes de gras trans. Mais pour le sel, c'est la catastrophe. Leurs recommandations: oubliez la soupe, évitez les plats en sauce et privilégiez les plats sautés au wok