Un producteur international d'hormones de synthèse a échoué dans sa tentative pour bloquer une poursuite en Colombie-Britannique, ce qui ouvre la voie à un possible recours collectif pour le compte de survivantes du cancer du sein.

Des centaines de femmes de cette province, qui disent avoir été atteintes de cancer du sein après avoir pris du Premarin ou du Premplus, ont communiqué avec le cabinet d'avocats impliqué dans la poursuite en Cour suprême de Colombie-Britannique.

Selon David Klein, l'avocat représentant ces femmes, cela signifie que si la compagnie internationale est considérée en faute, elle pourrait être tenue de rendre des comptes devant un tribunal canadien.

Officiellement, le recours collectif ne compte encore qu'une plaignante officielle, Dianna Stanway. Tout recours collectif doit d'abord être autorisé par la cour, ce qui permet aux autres femmes de s'y joindre.

Mme Stanway affirme avoir développé un cancer du sein après avoir pris du Premarin.

Le fabricant du produit, Wyeth-Ayerst International, demandait à la cour de rejeter l'action en justice, en disant que les Canadiennes n'étaient pas légalement habilitées à poursuivre l'entreprise américaine.