Vignoble souvent décrié, tout comme d'ailleurs le cépage de ses vins rouges - le Gamay -, le Beaujolais est pourtant en mesure de produire des vins alléchants dans des millésimes de soleil tel que le fut 2009 et comme le montre ce Beaujolais-Villages.

A-t-il déjà pris le relais du 2008? Je l'ignore au moment d'écrire ces lignes, mais toujours est-il qu'il faudra le goûter sans faute.

Très coloré comme beaujolais, son bouquet est mûr, net, non boisé, associant fruits noirs et fruits rouges, avec la bouche qui suit. Du corps, donc, pour un beaujolais, des saveurs pleines d'éclat, et même une bonne persistance de l'après-goût, le tout sur des tannins un brin granuleux. Que c'est bon! 12,2% d'alcool (3666 caisses).

15,35$ (122077), ***, $1/2, 2010-2011.