Côtes-du-Rhône et Coteaux du Languedoc: sur les 200 km de cette treizième étape, les cyclistes sont au coeur des vignobles du sud de la France. Et en bordure de la Méditerranée, ce sont les rouges qui mènent.

Ce n'est pas d'hier que l'on cultive la vigne dans la vallée du Rhône. Son histoire remonte au temps de l'occupation de la région par les Romains, avant Jésus-Christ. On peut encore de nos jours admirer les vestiges de leur passage dans les villes d'Orange et de Nîmes.

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Dans la partie sud du Rhône, les producteurs élaborent davantage de rouges. Pour ce faire, ils assemblent une dizaine de variétés de raisins. On trouve surtout le grenache, la syrah, le mourvèdre, le carignan et le cinsault.

L'étendue de ce vignoble est si importante qu'il est difficile de dresser un portrait général de leurs vins. On constate cependant qu'ils sont riches en alcool, puisque le climat chaud de la région gorge les fruits de sucre. De plus, les rouges sont souvent plus corpulents que ceux élaborés avec de la syrah dans la région nord du Rhône.



Puisque le soleil brille plus de 300 jours par année dans le Languedoc, on étanche notre soif avec une bouteille de picpoul. Le picpoul est un cépage blanc cultivé au nord du bassin de Thau. Ses vins sont acidulés et citronnés. On les sert dans tous les restaurants de la côte avec les huîtres et les poissons.



Ormarine Picpoul de Pinet Coteaux du Languedoc 2011, code SAQ: 00266064, 12,95$

La cave de l'Ormarine travaille avec beaucoup de rigueur, et ça se sent dans ce picpoul.

C'est un vin très simple, délicat et floral. Au nez, c'est iodé. En bouche, c'est très rafraîchissant. On goûte le citron et les pommes vertes. À déguster en apéro, les deux pieds dans l'eau!