Le ban des vendanges dans le Beaujolais a été fixé au 24 septembre, deux semaines plus tard que l'an dernier, a annoncé mardi l'organisation interprofessionnelle Inter Beaujolais, confiante sur la qualité du millésime.

Les premiers coups de sécateurs seront donnés «dans les secteurs les plus précoces du vignoble», qui s'étend sur 18 000 hectares entre Lyon et Mâcon, a ajouté l'Inter Beaujolais dans un communiqué.

Pendant plus d'un mois, «près de 50 000 ''coupeurs'' et ''porteurs'' vont animer les rangs serrés de gamay et de chardonnay», poursuit l'organisation, rappelant que le Beaujolais est le seul vignoble français, avec la Champagne, où les vendanges manuelles sont généralisées.

Après un printemps médiocre, qui explique cette récolte tardive, l'ensoleillement record en juillet et août a «permis à la véraison de très bien progresser», alors que la pluie début septembre a fait légèrement grossir les baies.

La remontée progressive des températures dans les prochains jours «devrait permettre de maintenir l'excellent état sanitaire du vignoble», se réjouit l'organisation.

«En volume, la récolte devrait être modérée, mais s'annonce néanmoins bien supérieure à celle historiquement faible de 2012 et, quoi qu'il en soit, laisse présager d'une belle qualité de raisins», conclut l'Inter Beaujolais.