Pour cette quatrième étape, les vélos poursuivent leur route au pays de la pomme. Et quoi de mieux pour donner de l'énergie qu'une petite gorgée d'eau-de-vie? On découvre celle élaborée en Normandie, le calvados.

Pour faire du calvados, on choisit d'abord différentes variétés de pommes: certaines sont plus sucrées, d'autres plus amères ou plus acides. Les producteurs ajoutent même parfois des poires. Les fruits sont ensuite pressés et fermentés, comme pour un cidre. Cette boisson est ensuite distillée. Il faut 18 kg de pommes pour produire un seul litre de liquide distillé.

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Il existe trois appellations de calvados: celle du Pays d'Auge, celle de Domfrontais et le Calvados. Selon les réglementations en vigueur pour chacune d'elle, le produit de la distillation doit séjourner deux ou trois ans minimum en fût de chêne.

Le liquide deviendra alors ambré, plus complexe, et sa teneur en alcool sera autour de 40%.

Pour s'initier au calvados, on s'arrête au Pont-l'Évêque, dans le pays d'Auge, à la maison Père Magloire.

Père Magloire V.S.O.P., Calvados Pays d'Auge, code SAQ: 10938692, 44,75$

Cette cuvée a passé quatre ans en fût de chêne. Sa couleur est blond foncé, avec des reflets orangés. Au nez, on découvre des notes d'écorce d'orange, de pommes et de paille. En bouche, c'est très délicat et complexe. On goûte le caramel et les fleurs. C'est puissant, mais très raffiné!

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