Pierre et Catherine Breton, propriétaires de 11 hectares à Bourgueil, dans la Loire, pratiquent la culture biodynamique depuis 1994. Leur première vinification sans soufre s'est faite à peu près au même moment.

Ils sont membres de l'Association des vins naturels (AVN), dont la devise est: «Dis ce que tu fais et fais ce que tu dis.»

«L'idée est d'être le plus propre possible dans le vignoble et dans la cave, et d'être transparent», expliquait le vigneron, en entrevue téléphonique.

Le couple s'est intéressé à la biodynamie pour des raisons écologiques et philosophiques, certes, mais surtout parce qu'il croyait fermement que celle-ci lui permettrait une qualité de vendange supérieure. Il a eu le déclic en rencontrant des pionniers comme Marcel Lapierre (Morgon, dans le Beaujolais), Jean Thévenet (Mâcon, en Bourgogne), Nicolas Joly (Savennières, en Loire), Pierre Overnoy (Arbois, dans le Jura) et plusieurs autres, qui faisaient du «vin naturel» avant que l'expression «vin naturel» n'existe.

Depuis près de 20 ans, Pierre et Catherine Breton travaillent à faire les vins les plus digestes possible, légers, sur le fruit. «Des vins de copains», lance monsieur. Avec leurs étiquettes rigolotes, ils cherchent également à rompre avec un certain classicisme et à s'adresser à une clientèle jeune et curieuse.

Pierre Breton, représenté par l'agence Oenopole, sera au Salon des vins d'importation privée RASPIPAV demain après-midi, où on pourra goûter à quelques-unes de ses cuvées.

Plusieurs vignerons travaillant en biologique, en biodynamie et en nature seront présents au Salon des vins d'importation privée RASPIPAV, demain et lundi, au marché Bonsecours. Renseignements: raspipav.com