Après la «clarification» des cahiers des charges, la France revoit à la baisse le nombre de ses AOC dans le secteur du vin, désormais au nombre de 357 contre plus de 400 auparavant, a-t-on appris vendredi à l'Inao (Institut national de l'origine et de la qualité).

Les États membres de l'Union européenne doivent transmettre à Bruxelles le 31 décembre au plus tard les nouveaux cahiers des charges de leurs appellations d'origine contrôlée (AOC) respectives.

C'est l'une des mesures prévues dans le cadre de la dernière réforme de l'organisation commune de marché (OCM) sur le vin, lancée en 2009.

«Auparavant les cahiers des charges étaient très hétérogènes, désormais ils ont les mêmes têtes de chapitre, comme l'encépagement, les modes de conduite de la vigne, les points à contrôler, ou encore la hauteur de feuillage, l'aire géographique», a expliqué à l'AFP, une porte-parole de l'Inao.

Cette «clarification» des cahiers des charges a aussi permis de préciser pour chaque appellation son «lien à l'origine» qui en fait toute sa spécificité, a-t-on ajouté de même source.

À trois mois de l'échéance communautaire, l'Inao a transmis, selon la procédure officielle, plus de 260 cahiers des charges au ministère de l'Agriculture. Soixante d'entre eux ont été homologués. Une quarantaine d'autres cahiers sont en attente d'être transmis. Bruxelles a jusqu'à 2014 pour se prononcer sur ces documents.