Le nombre de Québécois qui paient leurs achats avec leur téléphone intelligent demeure marginal, mais il a tout de même doublé de 2016 à 2017, si l'on se fie aux statistiques publiées mercredi par le Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEFRIO).

L'enquête «NETendances» révèle notamment qu'en 2017, 8 % des adultes québécois disent avoir utilisé leur appareil afin de payer des achats en magasin par le biais d'applications comme Apple Pay ou Android Pay. Sans grande surprise, c'est chez les jeunes de 18 à 24 ans que ce mode de paiement est le plus populaire (14 %); les diplômés universitaires (10 %) et les hommes (10 %) sont aussi plus friands de ce «portefeuille électronique».

Si ce mode de paiement demeure encore marginal, l'utilisation d'appareils mobiles en magasin pour rechercher de l'information semble beaucoup plus populaire: 47 % des détenteurs d'un appareil mobile disent qu'ils l'ont ouvert en magasinant. Les consommateurs connectés au web veulent comparer les prix avec ceux des concurrents, rechercher des compléments d'information sur un produit en magasin, vérifier sa disponibilité dans un autre magasin ou chercher un bon de réduction dans leurs courriels.

L'enquête NETendances révèle par ailleurs que le marché des appareils mobiles semble avoir atteint «une certaine maturité»: parmi les adultes québécois, 10 % seulement ont l'intention d'acheter un téléphone intelligent au cours des 12 prochains mois. Selon Claire Bourget, directrice principale de la recherche marketing au CEFRIO, il s'agit surtout d'obtenir un modèle plus récent, et non le fait de nouveaux utilisateurs.

Par contre, la montre intelligente demeure très marginale: son taux d'adoption en 2017 est demeuré stable, à 4 %, comparativement à 62 % pour le téléphone intelligent et 52 % pour la tablette. 2 % seulement d'adultes québécois avaient l'intention d'acheter une montre intelligente en 2017.

L'enquête «NETendances» du CEFRIO, qui existe depuis plus de 17 ans, a été réalisée en 2017 grâce au soutien financier de Desjardins, de Vidéotron et du ministère québécois du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, en collaboration avec la firme BIP Recherche.