Même s'il est en perte de vitesse, le téléphone fixe demeure le mode de communication le plus utilisé par les adultes québécois, mais pas pour la tranche d'âge des 18 à 44 ans qui emploie majoritairement le téléphone cellulaire et l'Internet pour communiquer.

C'est ce que révèle l'étude «NETendances» du Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEFRIO), qui dresse un portrait des modes de communication utilisés par les Québécois en 2015.

Les jours du téléphone fixe ne sont pas encore comptés, mais il a perdu beaucoup de terrain en l'espace de seulement trois ans. Le téléphone fixe demeure le principal outil de communication pour 76,4% des Québécois âgés de 18 ans et plus en 2015. En 2012, cette proportion était nettement plus élevée à 87,8%.

Les communications par téléphone cellulaire et par Internet atteignent par contre un nouveau sommet en étant utilisées par près de 70 pour cent des adultes québécois.

Le téléphone fixe a toutefois été délaissé par les adultes de 18 à 44 ans. Il est utilisé par seulement deux adultes sur trois (66,3%) appartenant à ce groupe d'âge.

Les 18 à 44 ans privilégient l'utilisation du téléphone mobile, que ce soit les appels ou les messages textes, à hauteur de 82,8% et les outils disponibles sur l'Internet, tels que les courriels, les messageries des réseaux sociaux et les vidéoconférences, dans une proportion de 82,6%.

La situation est toute autre pour les Québécois âgés de 45 ans et plus. Environ 84% d'entre eux continuent d'utiliser le téléphone fixe. Une proportion de 58,8% emploie en premier recours le cellulaire et les messageries sur l'Internet sont le principal mode de communication pour 57,9% d'entre eux.

C'est à Montréal que le cellulaire est le plus populaire avec un taux d'utilisation de 75,8%, comparativement à la moyenne provinciale de 69,2%. L'emploi du téléphone mobile est moins répandu dans le Centre-du-Québec (53,4%) et dans l'est de la province (62%).

Lorsqu'ils communiquent par écrit, les Québécois de 18 à 34 ans se dirigent principalement vers les messageries des réseaux sociaux (77,1%), plutôt que vers le courriel (52,5%).

Cette tendance est inversée chez les 35 ans et plus qui privilégient le courriel (54,8%) plutôt que l'échange de messages par les réseaux sociaux (37,1%).