L'application mobile de rencontres américaine par géolocalisation Tinder a présenté lundi une version payante, Tinder Plus, pour monétiser son service, mais critiquée parce que le prix de l'abonnement est fonction de l'âge de l'utilisateur.

Aux États-Unis, les utilisateurs de moins de trente ans paieront par exemple 9,99 dollars par mois pour avoir accès à Tinder Plus, alors que ceux âgés de 30 ans et plus devront s'acquitter de 19,99 dollars. Le prix de l'abonnement commence à 2,99 dollars dans les pays émergents, selon une porte-parole.

Ces annonces ont été largement critiquées, les uns et autres y voyant de la discrimination.

«Nous avons défini les prix de Tinder Plus en fonction d'une combinaison de plusieurs facteurs et de ce que nous avons appris durant la phase de tests», a défendu la porte-parole Rosette Pambakian, dans un communiqué. «Nous avons conclu que les prix finaux étaient très bien acceptés par certaines démographies d'âge», a-t-elle ajouté.

Tinder souligne que sa politique des prix n'est pas différente de celles d'autres groupes comme Spotify qui propose un prix pour étudiants.

Si les jeunes utilisateurs sont enthousiasmés par Tinder Plus, ils sont contraints budgétairement, argue encore Tinder.

La version premium est par ailleurs dotée de fonctionnalités nouvelles. Elle propose par exemple une fonction «Annulez -revenez sur le dernier profil accidentellement rejeté par erreur.

Autre nouveauté, la fonction «Passport», qui permet de changer son emplacement pour correspondre avec des gens tout autour du monde.

Tinder est une application de rencontres qui se base sur la position géographique de l'utilisateur pour lui faire remonter des profils susceptibles de lui plaire.

Lancée en 2012 par quatre Américains qui se sont inspirés de la version gay Grindr, la société est détenue majoritairement par le milliardaire Barry Diller via sa société InterActiveCorp.