Les entreprises et le gouvernement japonais ambitionnent de développer une technologie de transmission de borne à mobile qui puisse permettre de télécharger l'équivalent de trois ou quatre films en une seconde sur le site des JO de 2020 à Tokyo, a rapporté vendredi un journal nippon.

Le ministère des Télécommunications envisagerait d'employer pour ce faire une bande de fréquences très élevées et inutilisées pour pouvoir transmettre à faible distance des données à une vitesse 1000 fois plus rapide qu'actuellement via une liaison sans fil, a expliqué le quotidien économique Nikkei.

L'idée serait d'installer des bornes dans les lieux d'épreuves sportives qui permettraient par exemple aux spectateurs de télécharger sur leur mobile les vidéos de match, courses et autres événements auxquels ils n'ont pas pu assister directement.

Les recherches, impliquant les fabricants nippons de puces (comme Toshiba ou Panasonic) et autres spécialistes des technologies de transmission radiofréquence (dont des universités) débuteraient en avril 2014 pour une mise en service à Tokyo au moment des Jeux olympiques de l'été 2020.

La transmission se ferait dans le spectre des fréquences dites «terahertz» (en l'occurrence de 300 Gigahertz à quelque 3 Terahertz).

Techniquement, le défi consiste à transmettre un signal qui soit contrôlé de sorte à en réduire la sensibilité aux perturbations intervenant aisément dans ce type de fréquences très élevées et de ce fait encore inexploitées.

Des expérimentations sont toutefois effectuées depuis des années en laboratoires, notamment au Japon où l'on estime que les données pourraient être transmises à 100 Gigabits par seconde (soit environ 1000 fois plus rapidement que sur un actuel réseau sans fil).