Trois petits fournisseurs canadiens de téléphonie sans fil ont claqué la porte de l'Association canadienne des télécommunications sans fil, à qui ils reprochent un parti-pris en faveur de leurs principaux rivaux.

Wind Mobile, Public Mobile et Mobilicity accusent l'organisme de prendre systématiquement position en faveur des trois plus anciens et plus importants fournisseurs au Canada.

Les trois entreprises affirment que l'association avait promis de représenter tous les joueurs de l'industrie, mais qu'elle défend surtout les intérêts de Rogers, Bell et Telus.

Wind Mobile, Public Mobile et Mobilicity ont vu le jour quand le gouvernement canadien a décidé de rehausser la concurrence dans le domaine de la téléphonie sans fil, en 2008, en réservant une partie du spectre aux nouveaux joueurs.

Ottawa se prépare à une nouvelle vente aux enchères de spectre, ce qui devrait permettre aux entreprises de mettre sur pied des réseaux plus rapides et couvrant plus de territoire.

Le communiqué officiel est disponible en cliquant ici.