Les fabricants des téléphones intelligents BlackBerry ont affirmé mardi après-midi que les problèmes qu'ont éprouvés des milliers d'utilisateurs à travers le monde ont été causés en raison de défectuosités en provenance du commutateur principal du réseau de l'entreprise.

Research in Motion a expliqué que le transfert des opérations vers un commutateur d'urgence n'a pas fonctionné, causant une importante accumulation des données.

Dans une mise à jour de la situation, l'entreprise de Waterloo a soutenu qu'elle travaillait désormais à rattraper le retard accumulé et à restaurer le service aussi rapidement que possible.

De nombreux utilisateurs des téléphones intelligents BlackBerry éprouvaient des pépins techniques pour une deuxième journée de suite, mardi, après qu'un problème eut perturbé la veille la messagerie et l'accès à Internet pour l'Europe, l'Amérique du Sud, le Proche-Orient et l'Afrique.

La nouvelle vague de problèmes touchait le populaire service de messagerie instantanée des appareils, empêchant l'envoi et la réception de messages pour certains utilisateurs.

Des utilisateurs excédés par les problèmes de RIM ont fait connaître leur colère sur le site de microblogues Twitter, se plaignant des pépins techniques et soulignant les délais écoulés avant une intervention de l'entreprise canadienne.

Research in Motion a reconnu mardi que certains usagers en Europe, au Proche-Orient, en Afrique, en Inde et en Amérique du Sud éprouvaient toujours des problèmes de messagerie et d'accès à Internet.

Environ 70 millions de personnes utilisent un BlackBerry à travers le monde.

Cette dernière série de problèmes survient alors que l'actionnaire Jaguar Financial a réitéré son appel exigeant la vente ou la scission de Research in Motion, ainsi qu'un changement de direction.

Vic Alboini, dirigeant de Jaguar, a fait valoir qu'il portait la voix de 12 actionnaires institutionnels qui sont du même avis. Ils possèdent ensemble environ 8% du fabricant des BlackBerry, mais plusieurs d'entre eux ne veulent pas voir leur identité être rendue publique, a-t-il fait valoir.

Le tout premier changement à opérer est la nomination d'un président indépendant pour le conseil d'administration de RIM, a avancé M. Alboini. Il faut l'appui de cinq des neuf administrateurs de l'entreprise pour prendre un tel virage.

Quant aux problèmes techniques de RIM, l'homme d'affaires ne s'en fait pas trop. Ce genre de pépins survient de temps en temps au sein des entreprises technologiques et ceux de cette semaine ne changent rien à ses plans, a-t-il expliqué.