Le troisième opérateur de télécommunications mobiles japonais, Softbank, a confirmé mardi qu'il coupera son réseau cellulaire de deuxième génération (2G) en mars 2010, plus de 95% de ses clients étant déjà passés à la troisième génération (3G).

Fin octobre dernier, Softbank comptait 21,4 millions d'abonnés à ses services de télécommunications mobiles, dont moins d'un million étaient encore utilisateurs du réseau de 2e génération en mode PDC (un équivalent du GSM).

Tous les autres ont déjà migré vers la 3G (standard W-CDMA).

Softbank n'est pas le seul opérateur nippon à préparer l'arrêt prochain de leur réseau 2G. Son rival et premier acteur du secteur au Japon, NTT Docomo, programme la coupure du sien pour 2011. NTT Docomo totalisait fin octobre 55,24 millions de souscripteurs mobiles dont 51,48 millions (93%) en 3G.

Quant au deuxième opérateur local, KDDI, dont le réseau fonctionne sous un standard différent de celui de ses rivaux, 99% de ses clients sont considérés comme des abonnés 3G.

Le Japon est, avec la Corée du Sud, l'un des pays où les téléphones portables sont massivement utilisés depuis une dizaine d'années comme terminaux multimédias d'accès à internet.

Près de 40% de la facture moyenne mensuelle des abonnés y sont aujourd'hui imputables aux échanges de données.