Trop beau pour être vrai? L'entreprise Globalive Communications se prépare à lancer des services de téléphonie cellulaire à tarif fixe, ce qui comprendrait notamment les messages textes.

Globalive est particulièrement connu des canadiens pour son service d'appels interurbains Yak. Mais voilà que l'entreprise veut s'attaquer aux Bell, Telus et Rogers dans le domaine de la téléphonie cellulaire.

Pour ce faire, elle a déjà obtenu 30 licences d'exploitation dans plusieurs provinces canadiennes, mais le Québec n'en fait pas partie. Globalive n'a rien gagné aux plus récentes enchères, battu par Vidéotron.

Ça n'empêche pas Globalive d'avoir des visées pour la province. «Nous aimerions établir une présence au Québec. Nous aimerions être partout au pays», dit Anthony Lacavera, PDG de Globalive.

Il n'exclut pas de faire un partenariat avec Vidéotron pour entrer sur le marché québécois.

L'entreprise souhaite établir un modèle de téléphonie cellulaire à l'image de ce qu'il fait déjà dans la téléphonie résidentielle, soit offrir un tarif fixe à tous les abonnés.

Yak ne demande pas à ses consommateurs de signer un contrat et le prix de 34,95$ par mois inclut des services comme l'appel en attente et l'appel conférence.

Selon Anthony Lacavera, ce type de tarification peut aussi s'appliquer aux services sans fil.

Les messages textes feront partie du forfait dans une future offre, promet Globalive.

«Ça fait partie d'un service sans fil, pourquoi est-ce que ça ne serait pas inclus?», demande son PDG.

Rappelons que Telus et Bell ont annoncé récemment qu'ils allaient faire payer 15 cents à leurs clients chaque fois qu'un message texte leur parviendrait s'ils ne sont pas abonnés à un forfait particulier.