Les gens qui ont fait la file ce matin pour se procurer l'iPhone ont dû s'armer de patience. Seulement cinq clients à la fois pouvaient entrer dans le magasin Rogers de la rue Sainte-Catherine à Montréal.

Une fois à l'intérieur, les acheteurs devaient passer au minimum une quinzaine de minutes avec un employé de Rogers ou Fido, question de choisir leur forfait et d'activer le téléphone.

Jean-Samuel Proulx, gérant de la boutique Rogers de la rue Sainte-Catherine à Montréal, avait prévu le coup. Une vingtaine d'employés avaient été mobilisés pour la journée, soit trois fois plus qu'une journée habituelle. Quelques centaines de personnes attendaient devant le magasin.

«Ça fait plusieurs semaines qu'on a des gens qui nous demandent à tous les jours si on va avoir l'iPhone», dit-il.

Tant chez Rogers que chez Fido, on refusait toutefois de dire combien de téléphones étaient en stock. À 14h30 vendredi, une porte-parole de Rogers indiquait qu'il en restait toujours.

Hugo Cloutier était parmi les derniers dans la file d'attente devant le magasin Fido. Il avait bon espoir d'obtenir un iPhone aujourd'hui, malgré les centaines de personnes qui attendaient devant lui.

«J'imagine qu'ils ont prévu le coup», dit-il.

Le directeur général de Fido, Sylvain Roy, affirme qu'à terme, il y aura assez d'iPhone pour tout le monde. Les magasins seront alimentés plusieurs fois par semaine, dit-il.

«Tout le monde aurait aimé en avoir plus aujourd'hui, mais l'iPhone est lancé dans 22 pays.»