Un neurochirurgien australien estime que la dépendance aux téléphones cellulaires pourrait être une menace plus grande pour l'être humain que le tabac ou l'amiante.

Le docteur Vini Khurana a dirigé une étude de 15 mois sur le lien entre les téléphones cellulaires et les tumeurs malignes au cerveau.

Sur le site <a href=https://Brain-surgery.us target=new>Brain-surgery.us</a>, ce médecin de l'hôpital de Canberra et professeur à l'Université nationale d'Australie affirme qu'utiliser ces appareils pendant plus de 10 ans pourrait plus que doubler le risque de cancer du cerveau.

Le docteur Khurana explique que le lien entre les cellulaires et les tumeurs au cerveau n'ont pas encore été «définitivement prouvées» parce que l'usage des mobiles a commencé dans les années 1980 et que la formation de tumeurs importantes peut prendre plusieurs années.

Le neurochirurgien prédit que la période 2008-2012 permettra de se faire une idée précise des risques.

Pour lui, les preuves sont déjà suffisantes pour que l'industrie et les gouvernements décident «des étapes immédiates et décisives» pour réduire l'exposition des gens aux radiations électromagnétiques émises par ces téléphones.

Le scientifique a aussi demandé qu'«une étude scientifique solide» observe les utilisateurs importants de téléphones cellulaires pendant au moins 10 à 15 ans.

Dans une entrevue avec le quotidien australien Sydney Morning Herald, le neurochirurgien a précisé qu'il n'était pas mieux de fumer plutôt que d'utiliser un téléphone cellulaire, mais que les conséquences de l'usage du cellulaire touchent un plus grand nombre de personnes.

Il a rappelé que près de trois milliards d'êtres humains utilisent ce moyen de communication, parfois dès l'âge de trois ans.

Pour le docteur Khurana, les radiations émises par les cellulaires pourraient chauffer le côté du crâne, ou potentiellement avoir une interaction thermoélectrique avec le cerveau.

«La tête de l'utilisateur pourrait se transformer en une vraie antenne, possiblement nuisible pour lui-même», affirme-t-il.

L'expert affirme avoir noté une augmentation des rapports de tumeurs au cerveau associées à un usage important et prolongé d'un téléphone cellulaire, particulièrement sur le même côté que «l'oreille préférée» de l'utilisateur quand il effectue ses appels.

Le directeur exécutif de l'Association australienne des télécommunications mobiles, Chris Althaus, a rejeté les conclusions du médecin, jugeant que les appareils étaient conçus, construits et essayés en vue de satisfaire de strictes directives scientifiques.



D'après le Sydney Morning Herald