Les ventes de téléphones portables au Japon ont pulvérisé leur record historique en 2007, les clients ayant massivement été séduits par le luxe de fonctions des dizaines d'appareils high-tech lancés par les opérateurs et les fabricants japonais, sur fond de concurrence infernale.

Les ventes de téléphones portables au Japon ont pulvérisé leur record historique en 2007, les clients ayant massivement été séduits par le luxe de fonctions des dizaines d'appareils high-tech lancés par les opérateurs et les fabricants japonais, sur fond de concurrence infernale.

Selon une étude de l'institut Gartner Japon publiée mardi, quelque 52,30 millions de terminaux mobiles ont été vendus en 2007 au Japon, pour une population de 127 millions de personnes et quelque 105 millions d'utilisateurs recensés fin décembre.

Ce nombre d'appareils écoulés, qui représente une hausse de 10,7% par rapport à 2006, n'a jamais été atteint dans le passé sur une seule année.

Le précédent record date de 2003 (48,7 millions d'unités), année où de nombreux abonnés avaient troqué leur ancien téléphone contre un modèle plus sophistiqué avec des fonctions photo avancées.

En 2007, les ventes ont été tirées par le renouvellement de terminaux pour des appareils équipés d'un récepteur de télévision numérique terrestre mobile et d'un très grand écran encore mieux défini, faisant office de baladeur audio-vidéo numérique, ou servant de porte-monnaie électronique grâce à l'intégration d'une puce sans contact.

Le marché a continué d'être monopolisé par les fabricants nippons qui développent des terminaux en coopération avec les opérateurs locaux (NTT DoCoMo, KDDI, Softbank Mobile) auxquels leurs produits sont destinés en exclusivité.

Sharp, qui a créé une gamme très populaire de téléphones/TV, a raflé près d'un quart du marché en 2007, devant Panasonic (12,4%), Fujitsu (11,1%), Toshiba (9,9%) et NEC. Les suivants dans le classement sont également presque tous japonais.

Par ailleurs, la quasi-intégralité des mobiles écoulés en 2007 sont des appareils de troisième génération ou ultérieure (3G ou 3,5G) haut de gamme, les opérateurs ne proposant alors presque plus de modèles de deuxième génération (2G).

Fin décembre, plus de quatre abonnés japonais sur cinq avaient déjà opté pour un service de 3e génération ou équivalent. En janvier, plus un seul mobile de 2e génération n'a été livré aux magasins.