Les habitués du cellulaire au volant devront rapidement changer leurs habitudes. Si tout va comme prévu, l'interdiction du téléphone portable devrait être appliquée peu de temps après l'adoption du projet de loi sur six nouvelles mesures de sécurité routière, à la mi-décembre.

Les habitués du cellulaire au volant devront rapidement changer leurs habitudes. Si tout va comme prévu, l'interdiction du téléphone portable devrait être appliquée peu de temps après l'adoption du projet de loi sur six nouvelles mesures de sécurité routière, à la mi-décembre.

Tel qu'annoncé dans La Presse et LeDroit samedi, la ministre des Transports Julie Boulet a confirmé hier en conférence de presse qu'elle déposera mercredi à l'Assemblée nationale les six mesures qu'elle juge prioritaires pour la sécurité sur les routes.

Il sera notamment interdit de parler au téléphone cellulaire en conduisant, sauf s'il est muni d'un dispositif main libre qui permet à son utilisateur de discuter sans avoir son appareil à la main.

«On reconnaît que le combiné et le main libre dérangent tous deux la concentration du conducteur», a expliqué Mme Boulet, qui a ajouté qu'elle avait décidé d'autoriser le main libre, compte tenu de la difficulté qu'aurait représenté l'application de son interdiction pour les policiers. Elle n'exclut pas cependant une éventuelle interdiction totale de tout téléphone au volant.

Selon la vice-présidente à la sécurité routière à la Société d'assurance-automobile du Québec, Johanne Saint-Cyr, l'interdiction du cellulaire est une mesure moins complexe à appliquer que les autres et devrait être rapidement appliquée.

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