Les éditeurs de jeux vidéo français Gameloft et japonais GungHo ont annoncé mardi «avoir signé un protocole d'accord afin de coopérer dans l'édition de jeux mobiles et de collaborer dans d'autres domaines de l'industrie du divertissement numérique».

«Gameloft et GungHo coopéreront pour publier des jeux mobiles sur les marchés locaux et internationaux en profitant de l'expertise et de la présence des deux compagnies à travers le monde», indique le communiqué de Gameloft, spécialisé dans les jeux vidéo sur mobile.

«GungHo est hautement estimée pour son expertise de l'industrie et nous sommes ravis de joindre nos forces à un partenaire de si grande qualité qui partage notre vision visant à procurer à tous les joueurs mobiles à travers le monde le plus haut niveau de divertissement et de technologie», a déclaré Michel Guillemot, PDG de Gameloft, cité dans le texte.

Le groupe japonais de télécommunications Softbank est le principal actionnaire de GungHo, avec lequel en 2013 il a acquis 51% des actions du concepteur finlandais de jeux vidéo Supercell, qui possède notamment les titres à succès Clash of Clans et Boom Beach.

La première étape de cette alliance stratégique débutera avec le nouveau jeu mobile de Gameloft, Disney Magic Kingdoms, dont les droits de distribution exclusifs au Japon ont été accordés à GungHo.

L'éditeur français a été créé en 1999 par Michel Guillemot, par ailleurs co-fondateur avec son frère Yves Guillemot d'un autre acteur tricolore des jeux vidéo, Ubisoft.

Les deux sociétés sont depuis octobre la cible d'une montée à leur capital non sollicitée de la part de Vivendi, qui détenait 28,2% du capital de Gameloft mi-décembre.