À sa 10e année d'existence, le studio d'Ubisoft à Québec a finalement pu rayonner à l'échelle internationale en levant le voile sur Assassin's Creed Syndicate, le prochain opus de la franchise phare de la multinationale française et le premier à être dirigé depuis la Capitale-Nationale.

«Nous sommes à quelques mois de lancer le plus gros projet de notre histoire», a résumé dès l'ouverture le directeur général d'Ubisoft Québec, Nicolas Rioux, pendant que des amateurs de jeux partout dans le monde avaient eux aussi droit, via internet, à un premier aperçu de la création québécoise.

Syndicate est le huitième épisode «principal» de la franchise Assassin's Creed, mais le premier à avoir été conçu principalement à l'extérieur de Montréal. Huit autres studios, dont celui de Montréal mais aussi d'autres situés en France, au Royaume-Uni, en Chine et en Ukraine, ont aussi été mis à contribution, sous la direction d'Ubisoft Québec.

Les joueurs trouveront dans Syndicate tous les piliers habituels de cette franchise, habituée de faire voyager les joueurs dans de grandes périodes historiques. Cette fois, ils seront transportés à Londres, en 1868, en plein coeur de la Révolution industrielle.

«C'est le premier Assassin's Creed situé dans l'ère moderne», a rappelé le directeur exécutif du développement du studio, François Pelland.

Ce dernier, un producteur d'expérience originaire de la Vieille Capitale, a quitté le studio montréalais d'Ubisoft il y a deux ans et demi, au tout début du projet, après avoir complété la création d'Assassin's Creed 3 à titre de producteur exécutif.

«Ce qui m'a convaincu de venir ici, c'est la faim que j'ai perçu chez les gens d'assumer enfin la direction complète d'une superproduction, a-t-il expliqué. Les gens s'étaient fait une liste de tout ce qu'ils feraient si on leur donnait enfin cette chance.»