Les petits monstres de la série Pokemon, poule aux oeufs d'or de Nintendo, font leur retour dans un univers inspiré de la France pour leur première apparition sur la console 3DS de Nintendo, en tentant d'améliorer une recette qui a fait ses preuves.

Phénomène du jeu portable depuis son apparition en 1996, la saga «Pokemon» débarque naturellement sur la dernière machine nomade du constructeur japonais.

Comme à l'accoutumée, ce nouveau volet a droit à deux versions «X» et «Y», légèrement différentes au niveau du scénario et des bestioles rencontrées. Il s'agit de contrôler un jeune dresseur de Pokemon devant battre ses rivaux pour devenir le meilleur éleveur.

Qui dit nouvel épisode dit univers inédit. La région de Kalos qui sert aux événements de cet opus est ainsi directement inspirée par la France et sa ville principale, Illumis, Paris, avec sa tour très semblable à la tour Eiffel.

«Nous avions en tête de faire un jeu dont le thème serait la beauté. Et la France s'est rapidement imposée. L'équipe de développement s'y est donc rendue en 2011 pour faire des recherches», a expliqué à l'AFP Junichi Masuda, producteur du jeu.

L'aventure consiste à parcourir ce monde en capturant de nouveaux Pokemon et en les faisant progresser, afin qu'ils deviennent de plus en plus forts. Un mini-jeu, dans lequel il faut s'occuper de son monstre comme s'il s'agissait d'un animal domestique, permet également de le rendre plus robuste.

Le passage sur la console 3DS se traduit par des graphismes en 3D qui, tout en respectant l'identité visuelle de la série, lui offrent un lifting bienvenu, notamment durant les combats.

«Les personnages en 3D ont demandé beaucoup de travail supplémentaire. Mais cela nous a permis aussi plus de liberté comme des mouvements de caméra plus dynamiques», a souligné M. Masuda.

Preuve de l'importance de ce titre pour Nintendo, il a droit à un lancement mondial samedi, alors que les versions américaines et européennes sortaient traditionnellement quelques mois après l'édition japonaise.