Plusieurs informations ont déjà été révélées sur le prochain Assassin's Creed d'Ubisoft Montréal. Cependant, une petite invitation pré-E3 nous a permis d'enfin voir Edward Kenway, le grand-père de Connors (Assassin's Creed III) à l'oeuvre.

Edward Kenway se retrouvera donc, de fil en aiguille, à parcourir les grandes étendues d'eau des Caraïbes sous le drapeau noir de la piraterie. À la recherche de gloire et de richesse, ce dernier croisera les assassins qui créeront une dualité morale entre son égocentrisme et la survie de l'humanité. 

Si toutes les mécaniques de jeu qui sont à la base des épisodes précédents sont présentes, l'équipe d'Ubisoft a mis l'accent principalement sur la diversité et l'exploration. Un carré de sable (et d'eau salée) immense s'offre au joueur. Et ce, sans truchement pour camoufler les chargements, qui seront inexistants. 

«Nous avons voulu créer un monde de pirate authentique», nous précise Ashraf Ismail, directeur du développement sur Assassin's Creed IV. «Nous sommes sortis de notre zone de confort pour réaliser le meilleur monde ouvert possible.» 

Au menu : un scénario principal linéaire, certes, mais où tout est en place pour occasionner des déficits d'attention chroniques aux joueurs. Environ 80 cartes au trésor, 50 lieux uniques, des fortifications à prendre et des minijeux sont répartis aux quatre coins des mers. Des éléments qui permettent entre autres de trouver des plans pour améliorer notre armement et débloquer de multiples missions secondaires. 

Il y a aussi les batailles navales, une nouveauté d'Assassin's Creed III qui est évidemment exploitée à son paroxysme dans AC IV. Celles-ci nous sont apparues plus fluides et plus dynamiques. Entre autres par l'approche. Il est possible de bombarder un navire ennemi jusqu'à ce qu'il coule, mais est-ce vraiment un raisonnement de pirate? Pourquoi ne pas l'attaquer jusqu'à ce que son mât soit détruit et qu'il se retrouve ainsi immobilisé? Après un abordage bien maitrisé, il suffira d'occire le capitaine pour décider de la finalité de notre prise. Trois choix s'offrent alors : en plus de prendre le butin, nous pouvons recruter l'équipage, agrandir notre flotte ou réparer notre bateau avec le matériel en bonne condition qui reste. 

Sans oublier la météo, la pluie, la tempête, la foudre, la tornade ainsi que la faune marine - il est impressionnant de voir une baleine sauter à quelques mètres de notre navire - avec lesquelles il faudra jongler lors de nos nombreux périples. 

«Il y a tellement de choses à faire qu'un joueur pourrait décider d'entamer une mission et remarquera pas longtemps après qu'il a dévié de celle-ci de 30 km», croit Ashraf Ismail. 

L'application compagnon

Disponible tant sur iOs qu'Android, une application pourra être téléchargée sur notre tablette tactile ou notre téléphone intelligent. Cette dernière permettra, entre autres, de visualiser la carte et y placer des informations, observer nos cartes aux trésors, envoyer notre flotte en mission et gérer notre économie. Chaque action dans l'application est en lien immédiat avec le jeu. 

Et aussi :

• L'une des armes furtives d'Edward est une sarbacane dont les fléchettes sont empoisonnées

• Il sera possible de débloquer des points de voyage rapide

• Des barques trainent sur les rives des îles afin de permettre d'embarquer plus rapidement dans notre navire.

• Des navires de dimensions différentes permettront des jouabilités différentes 

Assassin's Creed IV est prévu pour PC, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One et Wii U le 29 octobre 2013.