Rayman revient enfin après huit ans d'absence. Les plus jeunes l'ayant néanmoins croisé à plusieurs reprises dans les jeux des Lapins Crétins ces dernières années. Et bien, sachez que ce personnage fut à l'époque un des grands pionniers du jeu de plate-forme, et Rayman Origins est là pour vous le prouver.

Origins met donc en scène Rayman et tous ses camarades. Ces derniers ronflent bruyamment. N'en pouvant plus, leurs méchants voisins décident d'envoyer leurs monstres dans le monde des rêves. Il faut donc délivrer de nombreux Electoons afin de les accumuler et sauver le monde.

Bref, c'est un scénario assez simple, mais qui en dit long sur le surréalisme de l'univers et la bouffonnerie qu'il comporte. Le graphisme en est aussi responsable: les huit mondes sont tout à fait sublimes avec leur aspect de bande dessinée mouvante.

Comportant en tout une soixantaine de niveaux, le jeu ne cesse de se réinventer par de petits trucs simples. Un monde donne la capacité de planer, l'autre de rapetisser, l'autre permet de nager sous l'eau. Tout cela accompagné de concepts empruntés à des classiques. On pense notamment aux phases de tonneau volant de Donkey Kong Country Returns ou aux oiseaux méchants d'Angry Birds, mais avec une personnalité unique, léchée et des plus délirante.

Bref, Rayman Origins est le jeu de plate-forme de l'année. Il représente un bon défi, peut-être un trop grand vers la fin. Bien que ce jeu soit amusant lorsqu'on y joue seul, le plaisir est décuplé quand on y joue à plusieurs (jusqu'à quatre) sur le même écran.

****1/2.  Console: PS3, X360, PC, Wii, 3DS