À peine une année s'est écoulée depuis la sortie du deuxième volet d'Assassin's Creed et voilà qu'Ubisoft Montréal nous propose une autre aventure mettant en vedette le héros Ezio. Nous pourrions flairer un coup d'argent, laissant planer le doute sur la qualité d'un titre trop précipité. Mais il n'en est rien. Aussi surprenants et vifs que leur héros, les concepteurs avaient décidément plus d'un tour dans leur sac.

En fait, oui, il y a bien une chose de précipitée dans Assassin's Creed: Brotherhood: l'introduction. Elle nous propulse directement après la fin d'Assassin's Creed II. Desmond Miles fuit les Templiers et retourne dans l'Animus afin de continuer l'histoire de son ancêtre Ezio. Toujours au coeur de la Renaissance italienne, le domaine d'Ezio est détruit par les Borgia, riche famille italienne qui gîte sous l'insigne des méchants Templiers. Ces derniers assassinent de sang-froid le mécène Mario et enlèvent la précieuse pomme d'Eden ainsi que les secrets qu'elle renferme.

 

 

Ezio prend donc la fuite vers Rome où le poids litigieux du pape Rodrigo Borgia affame le peuple. Une longue quête le fera reprendre les rênes de la cité afin d'assouvir sa soif de vengeance et de protéger le secret des Assassins.

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Avec Brotherhood, Ubisoft Montréal continue sur l'excellente lancée entreprise avec Assassin's Creed II. On note une légère amélioration graphique. Du moins sur PS3. On se souviendra des modèles fantoches et de l'absence de détails sur les visages.

Cette fois, on aura mis l'accent sur la jouabilité. Notamment les combats, qui gagnent en variété et en action. Mais aussi avec l'introduction d'une guilde d'assassins, qui se joint aux courtisanes, aux mercenaires et aux voleurs présents dans le dernier titre. Ces nouvelles recrues d'assassins demandent cependant d'être envoyées en mission afin d'acquérir de l'expérience et de peaufiner leur art.

Le système de rénovation de bâtiment revient également et prend des proportions gigantesques. Cette fois, c'est Rome qui constitue le terrain de jeu principal du titre, et tous ses quartiers qu'il faut rénover afin d'acquérir de l'argent et du pouvoir. Tranquillement, Brotherhood prend des allures de Grand Theft Auto Vice City où notre pouvoir est à l'image de nos actifs.

Le jeu débute avec lenteur et on note une certaine redondance de missions pendant les quatre à cinq premières heures. Mais les 20 heures qui restent gagnent en richesse sur le plan de la jouabilité, de la diversité de mission, de la gestion et de l'immersion.

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Dans des quartiers plus ou moins grands, jusqu'à huit joueurs peuvent également jouer au chat et à la souris avec leurs adversaires en vue de les occire. Pas si facile, si l'on considère que la foule est composée de clones de nos personnages. Le mode est riche et innove comparé aux jeux de tir qui l'entourent. Seulement, il risque de s'essouffler de par sa routine.

Sublime, Assassin's Creed: Brotherhood est une excellente continuation d'Assassin's Creed II. Riche, immersif et jouissif, il peut se vanter de ne pas être qu'une version 2.5 de son prédécesseur. Les joueurs appréciant la furtivité, l'histoire ainsi que les promenades sur les toits seront conquis.