Le réalisateur canadien James Cameron a peut-être la touche magique au box-office, mais lorsqu'il est question de jeux vidéo, il semble avoir les mains pleines de pouces.

Plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma, Avatar a remporté trois Oscars dimanche. À en juger par la version vidéo du film, qui a nécessité deux ans travail, le cinéaste a cependant de la chance qu'il n'existe pas de prix attribués aux pires jeux.

Ubisoft, fabricant de jeux vidéo qui compte des studios de production à Montréal, affirme que M. Cameron a vu le projet comme le prolongement de son film et qu'il a travaillé étroitement avec son équipe pour créer de nouveaux scénarios n'ayant pas été utilisés dans le film.

Malgré ses efforts, l'homme derrière d'immenses succès au guichet tels que Titanic et Terminator a contribué à produire l'équivalent en jeu vidéo d'Ishtar, un flop mémorable.

Les ventes du jeu Avatar atteignent actuellement 2,5 millions de copies, selon le magazine en ligne Xboxygen. Ce chiffre est largement inférieur à l'objectif initial de cinq millions d'exemplaires écoulés.

Ubisoft a parlé d'Avatar comme l'une des raisons de la révision à la baisse de ses objectifs financiers pour l'exercice 2009-2010. L'entreprise a également dit vouloir réduire son implication dans les marchandises filmiques.

Même si le jeu Avatar utilise des innovations qui ont fait le succès d'autres jeux, comme des armes plus puissantes et des pouvoirs magiques, les mordus de jeux vidéos attendaient plus.

Bien qu'impressionnant visuellement, le jeu ne présente aucune nouvelle idée intéressante pour les joueurs, a affirmé Erik Leijon, critique de jeux vidéo de l'hebdomadaire montréalais Mirror.