Perçu, avant sa sortie, comme une pâle copie de Ninja Gaiden, Ninja Blade ne se laisse pas impressionner. Même s'il emprunte des principes de jeu à droite et à gauche, il prouve qu'il peut offrir une expérience unique.

C'est en 2015, dans un Tokyo infecté par un virus, que l'action de Ninja Blade se situe. L'infection qui transforme les humains en mutants assoiffés de sang grandit de jour en jour et seule une équipe de ninjas des temps modernes peut en venir à bout. Le joueur incarne donc un de ces ninjas qui doit utiliser ses différentes armes et projectiles de magie afin de se frayer un chemin jusqu'à des monstres gigantesques.

 

Le jeu peut ce comparer à Ninja Gaiden dans ces phases d'actions classiques (frapper, sauter, utiliser les bonnes armes selon les créatures et situations) mais à cela s'ajoutent de nombreuses séquences vidéo interactives (QTE). Celles-ci sont l'âme de ce jeu et viennent ponctuer une action tellement forte, par des jeux de caméra contrôlée et des scènes invraisemblables, mais assumées, que l'on a l'impression d'être autant spectateur que joueur.

Ninja Blade est divisé en 9 chapitres qui durent entre 40 minutes et une heure chacun. Chaque chapitre nous fait poursuivre un monstre gigantesque (un «boss») que l'on affronte à plusieurs reprises. Dans sa poursuite, le joueur rencontrera également des créatures plus petites, mais aussi des demi-»boss», tous originaux.

Bref, Ninja Blade jouit d'une excellente réalisation. Les scènes d'action sont jouissives et le graphisme est impeccable. Sa durée de vie est par contre assez courte. L'acheter, peut-être pas, mais à louer les yeux fermés.

Ninja Blade

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Concepteur: FromSoftware

Éditeur: Microsoft

Cote: M (17 et plus)

Consoles: Xbox 360