Développé par Free Radical Design pour Ubisoft, le jeu de tir à la première personne Haze comporte autant de longueurs que de moments palpitants dans un univers où les soldats du groupe Mantel sont dopés avec un nectar qui décuple leurs habiletés et où des rebelles font tout pour semer la pagaille.

Dans la première partie du jeu, les cinématiques et les dialogues insipides traînent en longueur, au point où on se demande quand viendra le premier tir. Pendant une longue séquence ennuyante en hélicoptère, il y a des répliques du genre : «En combat, si tu ne peux sauver qu'un de tes deux compagnons, tu choisis toujours celui qui a le plus gros engin (fusil), pas ton copain.» Tout ça avec un fort accent de France et les expressions en conséquence.

Dialogues niais

Les dialogues niais se poursuivent tout au long de l'aventure, à croire que le nectar a aussi des effets sur le niveau de langage. Les soldats sont souvent dans un état second. Il faut apprendre à se servir du nectar pour en donner juste assez, sinon le personnage principal, le sergent Carpenter, perd les pédales et tire sur tout ce qui bouge, tuant même ses équipiers.

La bonne dose de nectar augmente la vision pour mieux tirer, mais la machine à nectar a aussi des ratés sans que le joueur fasse quoi que ce soit. Cela fait partie du scénario, qui se passe en 2048, alors qu'une compagnie privée organise la guerre pour le gouvernement contre des rebelles qui veulent détruire le nectar et qui sont menés par un personnage nommé l'Écorcheur.

Entre les séances de tir sur des grappes d'ennemis pas trop vaillants, il y a de longues promenades dans la forêt, dans des chemins de la mine ou dans des corridors où il faut repasser après avoir débloqué un mécanisme à un autre niveau.

Les soldats de Mantel ont droit à de l'équipement ultramoderne, armes et véhicules, mais ils peuvent prendre les armes des ennemis. Quant aux véhicules à piloter, comme le tout-terrain dans la section de la mine, même si celui du sergent explose, il en retrouvera un nouveau tout neuf un peu plus loin.

Plus tard dans l'histoire, le sergent Carpenter passe chez les rebelles, moins équipés et plus libres dans leurs mouvements, mais on en apprend peu sur les méthodes de Mantel et sur ses fondements. Je ne me suis pas rendu à la fin de l'histoire. Si je me fie aux discussions sur les forums de joueurs, je ne suis pas le seul à avoir vécu quelques déceptions.

En comparant Haze à d'autres jeux de tir à la première personne, comme Call of Duty, Medal of Honor ou Halo 3, il ne casse pas la baraque. Il est inintéressant à certains points de vue, ne procure pas de sensations fortes ni véritablement de passion. Il est correct, sans plus. Yves Therrien

ÉVALUATION : ***

Pour console PlayStation 3 uniquement

Éditeur : Ubisoft, Free Radical Design

Prix suggéré : 60 $


Énigmes et objets cachés 2 : le trésor des pirates

Si vous aimez les jeux d'observation, si vos enfants ou vous-même adorez vous casser la tête pour retrouver un élément à travers un fouillis, le jeu Énigmes et objets cachés 2 est fait pour vous.

Oubliez le rendu 3D complexe, les effets spéciaux du multimédia - même s'il y en a un peu -, car ce jeu fait appel uniquement au sens aigu de l'observation pour retrouver les objets demandés par les interlocuteurs dans une pièce complètement en désordre, mais un joli désordre puisque les décors très colorés sont vraiment bien faits et les dessins très bien réussis.

L'histoire et les dialogues sont assez minces. Il n'y a jamais rien de bien compliqué, mais rien non plus pour une envolée littéraire ou philosophique dans cette aventure où le pirate Jack doit aider un vieil ami qui lui a confié un coffre avec la demande expresse de ne pas l'ouvrir. Pour percer le secret, il faut passer à travers les 161 niveaux.

Par contre, on peut passer outre aux dialogues pour se concentrer uniquement sur le volet observations, qui passe par la découverte des objets demandés. Parfois, ce sera une série d'objets du même ordre, sinon ce sera un casse-tête à refaire, trouver les différences entre deux images, retrouver les objets selon leur représentation ou dans une liste de mots.

C'est intéressant, mais très répétitif malgré le fait que le joueur découvre plusieurs nouveaux décors à explorer.

ÉVALUATION : ***

Disque PC

Configuration minimale : processeur 750 MHz, Windows XP ou Vista, 128 Mo de mémoire vive, affichage en milliers de couleurs, lecteur 4 X

Éditeur : Micro Application

Prix suggéré : 25 $

Distributeur : DLL


Microsoft Office Live Workspace: travail d'équipe

Après les sites de partage d'images et les espaces personnels, Windows Live ajoute le partage de documents pour le travail en équipe avec le lancement de la version beta Microsoft Office Live Workspace en français, après la version anglaise mise à l'essai en mars.

C'est intéressant de pouvoir partager les documents avec d'autres personnes lorsqu'on travaille sur un projet commun, surtout lorsqu'on utilise le même logiciel de traitement de texte ou d'autres éléments de la suite Office de Microsoft. On peut se brancher de n'importe quel ordinateur, n'importe où dans le monde.

La version beta fonctionne bien dans un environnement très microsoftien. En dehors d'Internet Explorer, il n'y a pas moyen de modifier un document de type Word en passant par Firefox ou Safari, même sur un PC. On ne voit pas l'icône de Word dans la barre du navigateur. C'est le même problème sur Mac.

La modification d'un document fonctionne bien en utilisant l'outil de base, un genre de bloc-notes, peu importe le navigateur ou la plateforme puisque j'ai pu modifier un document créé sur le PC à partir d'un Mac. Avec le Mac, il faut télécharger les documents Word, Excel ou PowerPoint pour les modifier et les remettre en ligne. Sur le PC, un ajout est effectué dans la suite Office et sauvegardé directement sur le serveur.

Il s'agit d'une version beta. Il reste donc pas mal d'ajustements à faire. On doit espérer que Microsoft pensera à rendre son espace Live beaucoup plus universel sans laisser tomber les usagers de Firefox et des autres navigateurs. Et sans oublier les utilisateurs de Mac qui ont déjà été laissés en plan avec la suite Office 2008 sans les macrocommandes.

On peut s'inscrire à l'adresse https://workspace.office.live.com.

FIFA Street 3 : Soccer de rue

Le soccer de rue, c'est ce que propose Electronic Arts avec la troisième version de FIFA Street. Plus facile à prendre en main que le jeu de soccer régulier, le soccer de rue se joue à quatre contre quatre sans compter les gardiens.

Le terrain est plus petit et le jeu est rapide. Les graphiques sont intéressants et les effets aussi, notamment lorsqu'on voit la clôture rebondir lors d'un tir puissant. On peut jouer sur différents terrains avec différentes équipes des pays qui participent aux coupes du monde. Ainsi, on pourra voir Thierry Henry, Ronaldo ou Rooney évoluer sur un terrain de basketball extérieur transformé pour le soccer, ou un autre terrain sur le toit d'un édifice.

Autrement, on peut jouer contre un adversaire ou essayer d'évoluer à travers le défi FIFA Street en gagnant des parties avec une équipe de vedettes montantes.

Pendant le jeu, on peut faire grimper la barre de bonis en dribblant, en exécutant des feintes, puis lorsque la barre est pleine, on pourra déclencher des attaques presque imparables. Si l'adversaire a pris possession du ballon, il le perdra rapidement. Si c'est l'inverse qui se produit, l'adversaire marquera presque toujours à moins d'avoir une défensive étanche.

Le jeu est intéressant. Il est facile à prendre en main, mais se rapproche davantage du jeu d'arcade. Les puristes du soccer seront déçus, probablement à cause des acrobaties et des feintes, mais ceux qui veulent jouer pour s'amuser l'aimeront exactement pour les mêmes raisons. Yves Therrien

ÉVALUATION : ***

Pour console Xbox 360, PlayStation 3 et Nintendo DS

Éditeur : Electronic Arts

Prix suggéré : 30 $