Comme dans les autres versions, le jeu sera populaire auprès des amateurs de courses, car il comporte son lot de défis.

Comme dans les autres versions, le jeu sera populaire auprès des amateurs de courses, car il comporte son lot de défis.

Pour ma part, dans la section Race Days, ou Jours de course, du mode carrière, j'ai eu pas mal plus de difficulté avec les courses de type drag sur 1/4 ou 1/2 mille, car il faut faire chauffer les pneus pour avoir une excellente adhérence, démarrer au bon moment et surtout faire les changements de vitesse au poil. Toutefois, dans les premiers niveaux de course sur les circuits, dans la peau de Ryan Cooper, j'étais pratiquement imbattable. Attention, plus on avance, plus ça se corse et plus les adversaires sont redoutables.

On reste dans le monde de la course au lieu de jouer à un jeu de cache-cache avec la police dans les rues de la ville où foisonnent les groupes un peu louches comme dans la version précédente. C'est un choix qui me semble beaucoup plus heureux, d'autant que EA n'a pas laissé de côté le mode tuning. Avec les victoires et les dollars, le joueur peut acheter d'autres véhicules et faire un nombre impressionnant de modifications pour arranger l'auto selon ses goûts.

Pour être le roi des courses, il faut progresser pendant chacun des jours de course. Il y a différentes épreuves sur le même circuit pendant lesquelles il faut accumuler des points pour gagner, mais aussi pour dominer et débloquer d'autres circuits et d'autres modèles de véhicule.

Si les types de courses se ressemblent malgré les variantes d'un jour à l'autre, la conduite des véhicules me semble demander davantage de réflexes, de capacité d'anticipation et de compréhension du point de corde pour faire de ces courses quelque chose de plus réaliste. C'est plus loin du type arcade ou de la vitesse pure et de la capacité de tourner les coins rond sans craindre de perdre le véhicule s'il est trop endommagé. Ici, les dommages influencent fortement la conduite. J'ai même effectué un accident fatal avec un paquet de tonneaux au moment où j'avais jusque-là fait un parcours incroyable. Une seconde d'inattention et ce fut le crash en débordant trop sur les vibreurs.

La musique, le rock et le heavy métal, présente entre les étapes contribue à créer l'ambiance des courses. La foule est en délire selon les événements, et les descriptions sont dans le même ton. Sans tous ces sons, - car j'ai fait l'essai en coupant, le son -, le joueur manque une partie du plaisir même si l'annonceur maison répète toujours le même discours.

Les contrôles sont faciles à prendre en main. Les informations à l'écran sont nombreuses, mais on peut modifier l'affichage des données pour enlever les éléments qui peuvent nuire au point de vue. De plus, les angles de caméra permettent de conduire comme si l'on étant dans le véhicule selon quelques positions ou se placer au-dessus de véhicule.

Outre la carrière en solo, il y a toutes les options pour le mode multijoueur sur écran divisé, le tout selon trois modes de difficulté.

ÉVALUATION : ****

Disque pour PC, Xbox 360 et Playstation. Éditeur : Electronic Arts. Prix suggéré : de 40 $ à 60 $ selon la plateforme. Distributeur : PMD Logisoft.

Culture Gé! Les colles de la culture générale

Êtes-vous toujours le premier à répondre aux questions des jeux-questionnaires à la télévision? Êtes-vous capable de dire combien il y a de joueurs dans une équipe de baseball, de rugby ou de soccer? Savez-vous le nom du trophée remis au Festival de cinéma de Berlin, de Cannes, de Venise? Non. Mais vous êtes capable de dire l'année de la découverte de l'Amérique, vous connaissez l'année de naissance de Beethoven, le pays d'origine d'Alexander Graham Bell. Alors, le logiciel Culture Gé! augmentera le lot de vos connaissances.

C'est un petit logiciel tout simple, mais rempli de questions sur tous les sujets possibles et impossibles en science, en histoire, en géographie, en art, en sport. En tout, neuf thèmes sont abordés selon trois niveaux de difficulté. Il y a un mode d'entraînement avec des questions choisies au hasard, un mode spécialisation selon les différents thèmes et un mode diplôme qui correspond à des niveaux de scolarité français: brevet, bac de philo, bac de français ou bac d'histoire-géo, en 50 questions. Ce mode est particulièrement difficile à cause du type de question et aussi à cause de l'écart culturel entre le Québec et la France.

Cet écart, on le sent aussi dans quelques thèmes où de nombreuses questions sur l'histoire et la géographie de la France et de l'Europe sont au premier plan. Personnellement, je ne peux pas situer tous les fleuves français, ni certains musées européens. En science, en philosophie, en politique et en sport je suis pas mal plus outillé, mais j'ai appris beaucoup en peu de temps sur un nombre incroyable de sujets.

On peut jouer seul ou à plusieurs joueurs (quatre maximum). Il suffit de cliquer sur un bouton ou de déplacer les réponses aux bons endroits. L'interface est simple. Même si bon nombre de sujets sont universels, ceux qui ont peu ou pas de connaissance sur l'Europe seront recalés aux examens, mais ils pourront apprendre de leurs erreurs!

ÉVALUATION: ***

Disque PC. Configuration minimale : processeur 500 MHz, Windows XP ou Vista, 128 Mo de mémoire vive, affichage en milliers de couleurs, lecteur CD 8 X. Éditeur : Micro Application. Prix suggéré : 30 $. Distributeur : DLL Presse.

Rainbow Six Vegas: un vote pour sauver des otages

Si je vous parle de ce jeu moins récent, c'est qu'Ubisoft lancera dans les prochains jours une nouvelle version des épisodes de Tom Clancy et que je n'avais pas eu l'occasion de jouer avec ce jeu de tir à la première personne.

Rainbow Six Vegas 2, produit par le studio montréalais d'Ubisoft, devrait se trouver sur les tablettes des magasins bientôt, et les joueurs incarneront Harlan Bishop, un des leaders de l'équipe Rainbow au même titre que Logan Keller le fait dans la version originale, pour délivrer Las Vegas d'une nouvelle menace terroriste. Outre les versions pour Xbox et PS3, il y aura aussi une version pour PC fonctionnant sous Windows XP et Vista.

Dans la version originale, même dans le mode normal, le jeu est passablement difficile. Les ennemis ne se font pas abattre comme des lapins. Il faut user d'adresse et de stratégie pour passer les tableaux sans se faire tuer. Dans le mode réaliste, j'ai eu toute la misère du monde à compléter le premier tableau. Le défi est très relevé pour réussir à sauver Sin City ou la ville de tous les vices.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est le travail en équipe. La direction du groupe demande donc une bonne organisation de la stratégie à l'aide du plan. Même si les objectifs sont déterminés à l'avance, les déplacements, eux, ne sont pas établis. Il faut choisir par où passer pour éviter les pertes de temps et les blessures aux équipiers.

Les graphiques sont très bien. Les points de vue permettent de bien situer le personnage dans son environnement et de prévoir les déplacements du petit groupe. La prise en main du jeu est simple. On ne se perd pas dans les commandes qui sont faciles à gérer pour modifier l'équipement arme principale ou secondaire et les options de vision de nuit ou thermique. Le nombre de terroristes à tuer est impressionnant et demande d'être constamment aux aguets. On avance un peu, on se cache, on tue des ennemis et on recommence. Au moins, avec les portes closes, il est intéressant d'utiliser la caméra serpent sous la porte pour voir qui attend le groupe pour choisir la bonne stratégie d'intervention.

Coté pour adulte à cause de la violence, le jeu est vraiment bien fait.

ÉVALUATION : ****

Disque pour PC, Xbox 360 et PS3. Éditeur : Ubisoft. Prix suggéré : version originale et version 2 de 49 $ à 69 $. Distributeur : PMD Logisoft.