La série des jeux vidéo Zelda a 20 ans. C'est en 1987 que le personnage de Link mettait la main sur sa toute première épée, point de départ d'une extraordinaire aventure. Fidèle à lui-même, le jeune elfe entend maintenant conquérir les petits écrans de la Nintendo DS.

La série des jeux vidéo Zelda a 20 ans. C'est en 1987 que le personnage de Link mettait la main sur sa toute première épée, point de départ d'une extraordinaire aventure. Fidèle à lui-même, le jeune elfe entend maintenant conquérir les petits écrans de la Nintendo DS.

L'histoire de Phantom Hourglass fait suite à celle de Wind Waker, sur Gamecube. La princesse Zelda, à peine sortie du pétrin, est à nouveau kidnappée. Pour porter secours à sa douce, l'aventurier elfique doit se lancer sur les traces d'un étrange bateau fantôme. Une quête consistante, truffée d'embuches et de ramifications labyrinthiques.

Phantom Hourglass se joue essentiellement avec le stylet de la Nintendo DS. Le joueur touche l'écran tactile de la console portable pour se déplacer, à pas feutrés ou au pas de course, en fonction de l'endroit où il pointe. Pour asséner un coup d'épée à un ennemi, il suffit de tambouriner celui-ci du bout du stylet. Le participant peut également tracer un rond à l'écran afin d'effectuer une attaque circulaire capable d'atteindre plusieurs cibles.

Tout au long de l'aventure, d'autres fonctionnalités de la DS sont mises à contribution. Quand vient le temps d'utiliser le boomerang, par exemple, le joueur peut indiquer quelle trajectoire le projectile doit suivre. C'est très précis et efficace: une belle réussite pour la console portable de Nintendo.

Le participant est également invité à griffonner des notes sur les cartes des différents lieux qu'il visite. Cette fonctionnalité peut sembler banale au début, mais s'avère rapidement essentielle pour trouver des passages secrets, identifier l'emplacement de pièges ou pour se remémorer les trajets à emprunter.

L'action se déroule sur des îles, entre lesquelles le joueur doit naviguer à partir de différentes cartes maritimes. Pour diriger le bateau de l'aventurier, il suffit de tracer une ligne de l'itinéraire que l'on veut suivre. Des créatures marines belliqueuses obligent d'ailleurs le joueur à garder l'oeil ouvert, rendant ainsi l'exploration navale beaucoup plus attrayante.

Les graphismes de Phantom Hourglass sont très réussis. Les environnements et l'animation des personnages, entre autres, font honneur à la petite console repliable. Évidemment, la résolution des écrans de la DS a ses limites, mais mis à part quelques cinématiques un peu granuleuses, les images du jeu sont généralement fines et colorées.

Le jeu est entièrement traduit en français, une initiative tout à fait louable de la part de Nintendo. Par contre, certaines expressions et anglicismes utilisés, visiblement tirés du langage populaire européen, risquent de laisser les Québécois perplexes. "Tu es loqué de me trouver!", "Je m'appelle Untel, et toi, ton blaze, c'est?" ou encore "Allez, j'marrache!", sont peut-être des formules en vogue chez nos cousins français, mais ici, c'est discutable.

L'aventure de Phantom Hourglass n'est pas excessivement longue: 15 ou 20 heures de jeu suffiront à la compléter. Elle n'est pas particulièrement difficile non plus, mais ses qualités ludiques sauront tout de même plaire aussi bien aux joueurs expérimentés qu'aux débutants.

The Legend of Zelda: Phantom Hourglass

***1/2

Concepteur et éditeur: Nintendo

Plate-forme: Nintendo DS

Cote: E (tous)

Prix: 39,99$

Plus: Excellents graphismes, utilisation judicieuse des fonctions de la DS.

Moins: Un peu facile, certaines expressions françaises douteuses.

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