BioShock, disponible sur PC et Xbox 360, risque de faire bien des adeptes parmi les amateurs de jeux de tir à la première personne. Il se joue uniquement en solo, mais son atmosphère sinistre et ses fonctionnalités audacieuses valent le détour à elles seules.

BioShock, disponible sur PC et Xbox 360, risque de faire bien des adeptes parmi les amateurs de jeux de tir à la première personne. Il se joue uniquement en solo, mais son atmosphère sinistre et ses fonctionnalités audacieuses valent le détour à elles seules.

L'action se déroule en 1960, alors que le héros, seul survivant d'un écrasement d'avion, se retrouve piégé dans une étrange citée sous-marine appelée Rapture. L'imposant complexe est le résultat de l'esprit tordu de scientifiques qui rêvent d'une société utopique, peuplée d'humains génétiquement modifiés.

Mais Rapture a été laissée à elle-même. Les êtres déments et livides qui l'habitent ne pensent plus qu'à s'entretuer. Le joueur n'a d'autre choix que de lutter pour sa survie, découvrant peu à peu les raisons qui expliquent la funeste déchéance de la cité.

Les habitués du genre apprivoiseront rapidement les contrôles intuitifs et nerveux de BioShock. Le joueur dispose de plusieurs armes, comme une mitrailleuse, une arbalète et un curieux lance-flammes capable de cracher diverses substances chimiques dévastatrices.

Mais l'imagination des concepteurs de 2K Games ne s'arrête pas là. En explorant les méandres de Rapture, le joueur découvre des plasmides, sorte de modificateurs génétiques qui permettent au héros d'utiliser différents pouvoirs offensifs. Grâce à ceux-ci, il peut notamment électrocuter ses adversaires, déplacer des objets à distance ou forcer un ennemi à attaquer tout ce qui bouge.

Une panoplie de combinaisons d'attaques permet de tirer parti des armes, des plasmides et de l'environnement de façon tout à fait surprenante. Congelez un adversaire, puis réduisez-le en pièces à coups de clé anglaise. Ou encore, fixez une mine antipersonnel à une chaise avant de la projeter vers un ennemi grâce au pouvoir de télékinésie.

Il existe plusieurs moyens de personnaliser les attributs du héros. En terrassant de puissantes créatures métalliques, on peut obtenir des bonus permanents. Les armes peuvent être améliorées, ainsi que leurs munitions. Il est également possible de pirater certains appareils électriques. BioShock est un jeu plutôt linéaire, mes ces différentes avenues en augmentent la durée de vie.

L'ambiance des décors et la finesse des environnements de BioShock a de quoi marquer l'histoire des jeux vidéo. L'architecture art déco de la cité respire la mort et la folie. Les affiches publicitaires placardées aux murs, inspirées de l'Amérique d'après-guerre, donnent la chair de poule tant leurs propos sont morbides. Le tout est rendu avec une finesse graphique époustouflante.

L'intrigue est dévoilée en grande partie par l'entremise d'enregistrements sonores que le joueur trouve sur son chemin. Pour une expérience de jeu plus immersive, il est judicieux de s'arrêter un moment pour les écouter, sans quoi plusieurs trames narratives risquent de se chevaucher, devenant tout à fait inaudibles.

La version française pour PC de BioShock présente toutefois un défaut considérable: elle a été créée en fonction des claviers européens, où les touches ne sont pas placées comme sur les claviers nord-américains. À moins d'en modifier la configuration dans Windows, les participants n'auront d'autre choix que d'installer la version anglaise du jeu. Une erreur fâcheuse qui frôle l'inadmissible.

BioShock

***** (5 étoiles)

Concepteur: 2K Games

Éditeur: 2K Games

Plateforme: PC, Xbox 360

Cote: M (mature 17+)

Prix: 59,99$ (PC), 69,99$ (Xbox 360)

Ambiance saisissante, fonctionnalités originales.

Pas de multijoueurs, version PC française incompatible avec les claviers d'ici.

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