Le vent a tourné. Les règles du jeu ont changé. Sam Fisher, l'illustre espion de Splinter Cell, est dorénavant le fugitif, sans cesse traqué et talonné. Avec Tom Clancy's Splinter Cell: Conviction, un projet extrêmement ambitieux et prometteur, Ubisoft Montréal marque une rupture dans la série des Splinter Cell, tant au niveau technique que narratif.

Le vent a tourné. Les règles du jeu ont changé. Sam Fisher, l'illustre espion de Splinter Cell, est dorénavant le fugitif, sans cesse traqué et talonné. Avec Tom Clancy's Splinter Cell: Conviction, un projet extrêmement ambitieux et prometteur, Ubisoft Montréal marque une rupture dans la série des Splinter Cell, tant au niveau technique que narratif.

Conviction, le cinquième opus de la série des Splinter Cell, devrait être disponible à Noël 2007, en version Xbox 360 et PC. Le titre proposera plusieurs innovations majeures, parmi lesquelles une trame narrative inédite, une intelligence artificielle révolutionnaire et un environnement physique plus dynamique que jamais.

La licence de Splinter Cell a vu le jour ici-même, à Montréal. Depuis 2002, elle a su se hisser au rang de classique des jeux vidéo. Son héros, Sam Fisher, est devenu une figure emblématique au sein de la communauté de joueurs.

Jusqu'à présent, l'essentiel du principe de jeu des Splinter Cell tournait autour des zones d'ombres et de lumière, que le joueur devait exploiter afin de surprendre ses ennemis. Mais Conviction s'annonce bien différent.

«Les amateurs de Splinter Cell étaient prêts à quelque chose de nouveau, explique Danny Lepage, producteur du titre. Avec Conviction, il y un changement de perspective. Avant, le héros était le chausseur, il est maintenant le chassé.»

Ainsi, la majorité des épisodes de Conviction placent le joueur dans la position du fugitif. San Fisher est recherché, et c'est en se mêlant à la foule qu'il pourra semer les ennemis qui le pourchassent.

Le héros abandonne sa combinaison sombre, ses lunettes de vision nocturne et ses nombreux outils et gadgets. Arborant une épaisse barbe, revêtant un simple kangourou à capuchon, Sam Fisher dispose de ressources limitées pour parvenir à ses fins. S'il se fait prendre, c'est l'échec.

C'est pourquoi il doit créer diversion en attirant l'attention des passants, éviter le regard des policiers, se fondre dans la foule. «L'idée est de créer un environnement où le joueur doit trouver les façons de s'en sortir en réagissant aux différentes situations», explique Patrick Fortier, directeur créatif de Conviction. Le mot d'ordre est l'improvisation.

«Dans les versions précédentes de Splinter Cell, l'ombre était statique, rappelle-t-il. Avec Conviction, le joueur doit jouer tout le temps, il doit être proactif. C'est une nouvelle façon d'interagir avec l'environnement.»

Le joueur, placé au cSur d'une véritable chasse à l'homme, devra être malin et inventif. Dorénavant, c'est lui la cible.

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