Le conflit israélo-palestinien investira en mars les écrans d'ordinateur avec Global Conflicts: Palestine.

Le conflit israélo-palestinien investira en mars les écrans d'ordinateur avec Global Conflicts: Palestine.

Ce nouveau venu s'inscrit dans une tendance actuelle de jeux vidéo alliant contenu ludique et politique. «L'idée, c'est d'atteindre un nouveau groupe cible difficilement accessible pour les sources traditionnelles d'information», explique Simon Egenfeldt-Nielsen, président-directeur général de Serious Game Intercative, une société danoise à l'origine du concept. «Le but est de leur donner un peu plus qu'un aperçu de la situation», dit-il.

Global Conflicts: Palestine place le joueur dans la peau d'un jeune journaliste arpentant les rues d'une ville qui ressemble à Jérusalem, à la recherche de sources palestiniennes et israéliennes, explique M. Egenfeldt-Nielsen. Au début de la mission, le joueur peut choisir d'être pro-palestinien, pro-israélien, ou neutre. «L'idée, c'est bien sûr de pouvoir faire une mission d'un point de vue, et ensuite de la refaire de l'autre», précise l'homme d'affaires.

Comme la réalité, le jeu est violent et met en scène des affrontements entre Israéliens et Palestiniens, ainsi que des attentats suicide.

Il sera précédé d'un autre jeu traitant du conflit israélo-palestinien, Peacemaker, qui sortira en fin d'année et qui propose au joueur de se mettre dans la peau du premier ministre israélien ou du président de l'Autorité palestinienne. Le joueur est amené à prendre d'importantes décisions politiques, à communiquer avec la communauté internationale et à gérer les sondages d'opinion.

Soutenu par des célébrités du monde entier, le jeu Darfur is Dying (Le Darfour se meurt) a déjà été lancé en avril 2006 sur le site Internet de la chaîne musicale MTV. Ses inventeurs affirment avoir pour but d'informer les joueurs sur la situation dans cette région de l'ouest du Soudan, théâtre d'une des plus graves crises humanitaires actuelles.