Parmi les meilleurs produits présentés à l'exposition E3, grande foire de l'industrie des jeux vidéo, l'an dernier à Los Angeles, on retrouvait la fantaisie médiévale pour ordinateur Elder Scrolls IV: Oblivion. Elle y a remporté les grands honneurs comme meilleur jeu de rôle, et les amateurs l'attendaient avec impatience.

Parmi les meilleurs produits présentés à l'exposition E3, grande foire de l'industrie des jeux vidéo, l'an dernier à Los Angeles, on retrouvait la fantaisie médiévale pour ordinateur Elder Scrolls IV: Oblivion. Elle y a remporté les grands honneurs comme meilleur jeu de rôle, et les amateurs l'attendaient avec impatience.

Les critiques avaient particulièrement louangé l'étendue des mondes immenses et très élaborés du jeu, un univers dont la visite prend des mois. Maintenant qu'on a le jeu, on peut dire que sa complexité surpasse toutes les attentes.

En fait on dénote très peu de similitudes entre ce jeu et les autres du genre. Quand la majorité des produits offerts transporte le joueur de mission en mission à mesure que la trame de l'histoire se déroule, Elder Scrolls IV possède une fin totalement ouverte. S'il existe une trame principale, le joueur n'est pas obligé d'y adhérer ou de la compléter.

Le joueur commence sa partie comme détenu dans la prison de la Cité impériale. Il se voit accorder la possibilité de rencontrer l'empereur (qui a la voix impressionnante de l'acteur britannique Patrick Stewart), qui le libère et lui offre la chance de sauver le monde de Tamriel de l'oubli.

Tamriel s'étend sur des milles dans toutes les directions autour de l'impressionnante Cité impériale. Huit villes et des centaines de caveaux, tours, maisons et donjons se retrouvent sur l'itinéraire et sont tous habités par des personnages qui sont prêts à vivre une aventure. Ceux-ci évoluent dans leur vie quotidienne et sont en interactivité avec les personnages qu'ils rencontrent.

Il existe certes quelques incongruités. Aucune quête ne peut se terminer sans des miniparties auxquelles le joueur doit participer sans cesse afin d'accomplir son objectif. Dans ce cas, la mini-partie s'appelle Persuation et le joueur doit tenter de fournir le plus d'informations aux personnages. C'est un peu insensé et, malheureusement, ça ne peut être évité.

Autre défaut: pendant que les habitants d'une ville communiquent de manière très réaliste entre eux, ce sens de la réalité disparaît quand le jeu s'infiltre dans une conversation. Les dialogues deviennent alors un peu surréalistes. Les experts ont également noté de petits problèmes techniques qui devraient être résolus dans les versions tardives du jeu ou lorsqu'on pourra mettre la main sur des rustines.

Les effets visuels remarquables de ce jeu sont conçus pour donner plus de relief au jeu, surtout sur PC, en raison d'un plus grand choix d'options graphiques.

Dans l'ensemble, le jeu a déjà sa place parmi les titres les plus importants de l'année. Les sites spécialisés ne tarissent pas d'éloges, accordant à Elder Scrolls IV des notes records.

ELDER SCROLLS IV: OBLIVION

Genre : Jeu de rôle

Développeur : Bethesda Softworks

Éditeur: 2K Games

Prix : 59,99$

Cote : T, 13 ans

Notre note : *****