Une étude avance qu'au Québec, les gens paient plus cher que la moyenne des résidants des pays du G7 pour l'accès aux services internet résidentiels et qu'ils doivent se contenter de technologies moins évoluées et plus lentes que celles du reste du Canada.

La recherche publiée mercredi par l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) donne l'exemple de Montréal où pour avoir une connexion de bonne qualité, on doit payer jusqu'à 1,5 fois plus cher qu'à Toronto.

L'IRIS souligne aussi l'accessibilité limitée des services internet résidentiels au Québec. Bien que des géants des télécommunications aient augmenté leurs tarifs, 10% des ménages québécois n'ont accès qu'au service par satellite jugé à la fois très dispendieux et de mauvaise qualité par les auteurs de l'étude.

Eve-Lyne Couturier, chercheure à l'IRIS et auteure de l'étude, propose la nationalisation de l'internet, un service qu'elle juge essentiel pour les citoyens pour communiquer, s'informer et magasiner.