Le responsable de la vie privée chez Equifax Canada a indiqué mercredi qu'aucune trace d'activité frauduleuse n'avait été détectée dans les comptes canadiens piratés l'an dernier, lors de l'énorme brèche de sécurité informatique dont a été victime sa société mère américaine.

Selon John Russo, l'entreprise reconnaît que sa réputation a encaissé un dur coup avec la faille de sécurité qui a exposé les informations très confidentielles d'environ un Américain sur deux. Seulement 19 000 Canadiens ont été touchés par le piratage.

La multinationale spécialisée dans la surveillance du crédit tente depuis de regagner la confiance de la population en ce qui a trait à sa capacité à recueillir et protéger les données confidentielles utilisées par les institutions financières, les propriétaires et les consommateurs.

Equifax était demeurée muette à la suite du piratage, mais elle compte aujourd'hui plusieurs porte-parole pour faire la promotion d'un nouveau genre de service qu'elle veut vendre aux prêteurs canadiens qui doivent vérifier certaines informations d'embauche et de revenu pour autoriser une demande hypothécaire.

M. Russo a souligné que les serveurs d'Equifax Canada n'avaient pas été victimes de la faille informatique et qu'aucun des Canadiens ayant utilisé le serveur piraté aux États-Unis n'avait rapporté de signes de vols d'identité depuis qu'ils ont été avertis de ce risque.

Il a aussi précisé que l'entreprise surveillait régulièrement internet pour détecter les signes d'achat et de vente d'informations volées et n'avait découvert aucune preuve de transaction portant sur les données des victimes canadiennes du piratage de l'an dernier.