La version gratuite du service de musique en continu Spotify a déjà été accusée, notamment par Taylor Swift, de diminuer la valeur de la musique, mais le chef de la direction de l'entreprise suédoise, Daniel Ek, a déclaré, lundi, que ce volet était essentiel non seulement pour la compagnie, mais aussi pour l'industrie musicale.

En point de presse à Toronto lundi, M. Ek a affirmé que Spotify était la deuxième plus importante source de revenus pour l'ensemble de l'industrie musicale mondiale et celle qui connaissait la croissance la plus rapide, et que l'une des raisons derrière ce succès était la gratuité partielle du service.

Il a fait valoir que plusieurs jeunes auditeurs avaient grandi en croyant qu'il ne fallait pas payer pour de la musique et que la version gratuite de Spotify, une plateforme financée par la publicité qui n'offre que la lecture aléatoire, générait des revenus pour les maisons de disque et les artistes.

Daniel Ek a poursuivi en disant que l'entreprise essayait de pousser progressivement les gens à payer davantage pour écouter de la musique, ce qui signifiait plus d'argent pour Spotify, mais aussi pour l'industrie musicale.

Dans le but de convaincre plus d'auditeurs d'opter pour l'abonnement premium du service, qui permet d'écouter de la musique sans publicité, sur demande et hors connexion pour 9,99 $ par mois, Spotify a conclu un partenariat avec Rogers afin d'intégrer son offre payante au forfait familial de la compagnie de télécommunications.

Spotify a été lancé au Canada en septembre 2014 et M. Ek a vanté ses progrès rapides en territoire canadien.

Il a soutenu que Spotify était l'application de musique numéro 1 au pays et que le Canada était le marché le plus florissant pour le service de musique en continu.