Les entreprises bloquent de plus en plus souvent l'accès aux réseaux sociaux sur le lieu de travail, plus d'un tiers d'entre elles disant le faire, selon une étude menée dans 17 pays auprès de groupes internationaux et publiée mardi.

Selon cette enquête du cabinet Proskauer, réalisée pour la troisième année consécutive, 36% des entreprises disent bloquer activement les accès aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.). Elles n'étaient que 26,4% à le faire en 2012.

Plus de sept entreprises sur dix (71,15%) disent également avoir déjà dû prendre des mesures disciplinaires à l'encontre d'un employé à cause de son utilisation abusive de ces réseaux, contre 35% en 2012 et 31,3% en 2011.

Pour la première fois depuis la création du baromètre, la majorité (52%) des entreprises interrogées disent être confrontées à un usage inapproprié des réseaux sociaux. Il y a trois ans, seuls 43,4% des entreprises faisaient le même constat.

Un quart des entreprises (25,96%) réservent les accès à une partie de leurs employés et une grande majorité d'entre elles (79%) disent tenter de réguler les usages avec des chartes d'utilisation.

Les raisons mises en avant par les groupes pour bloquer les accès sont de se protéger contre l'utilisation d'informations confidentielles (80,26%), contre le fait de véhiculer une fausse image de l'entreprise (71,05%) ou encore contre les commentaires désobligeants sur l'entreprise et les employés (64,47%).

L'enquête a été menée auprès d'une centaine d'entreprises internationales dans 17 pays (Argentine, Brésil, Canada, Chine, Danemark, France, Allemagne, Hong-Kong, Inde, Irlande, Italie, Corée, Japon, Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni et États-Unis).