Les principaux médias allemands ont décidé de continuer de permettre à Google d'afficher des extraits de leurs articles, alors que des règles plus sévères sur la propriété intellectuelle sont entrées en vigueur jeudi.

Ces médias insistent cependant sur le fait que leur dispute avec le géant de la recherche en ligne à propos des paiements pour le contenu n'est pas terminée.

Plus tôt cette année, Google avait annoncé qu'il n'afficherait que le contenu des éditeurs allemands ayant choisi de diffuser des extraits gratuits sur le service Google News.

Ce geste survient après que les parlementaires allemands eurent adopté une loi sur le droit d'auteur. La législation a des impacts sur la façon dont les agrégateurs comme Google présentent le contenu d'autres entreprises.

Des entreprises web ont prévenu que cette loi constituait une taxe sur les moteurs de recherche, une charge qui pourrait nuire aux éditeurs cherchant à attirer des lecteurs alors que les médias écrits peinent à conserver leurs lecteurs.

Selon Axel Spinger AG, qui publie le tabloïd Bild et le quotidien Die Welt, la décision d'adhérer à Google News est une mesure temporaire. La compagnie spécifie qu'elle met sur pied la structure légale et technique pour facturer les agrégateurs qui utilisent son contenu.

Google fait valoir que sa page de nouvelles est l'équivalent d'un kiosque à journaux où les lecteurs peuvent examiner diverses publications avant de cliquer sur un lien qui les amène sur le site du média. La compagnie californienne stipule qu'elle ne paiera pas pour montrer les extraits, et dit croire que la loi est de son côté.

D'autres sites de nouvelles allemands, tels que Spiegel Online et Zeit Online, étaient eux aussi toujours disponibles jeudi.