Signe des temps, les revenus publicitaires que Google tire de ses différents sites web sont désormais plus importants que les revenus publicitaires totaux de l'ensemble des médias imprimés aux États-Unis, selon la société d'investissement Covestor.    

La publicité sur internet a évidemment le vent dans les voiles depuis plusieurs années, devenant rapidement le deuxième plus important marché publicitaire devant les journaux, les magazines et la radio.

Seule la télévision demeure un média plus lucratif que la Toile.

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L'an dernier, l'ensemble des médias imprimés aux États-Unis a généré des revenus légèrement supérieurs à 40 milliards de dollars de la publicité, comparativement à un peu plus de 35 milliards $ pour Google.

Pour la première moitié de 2012, les rôles se sont inversés: selon Covestor, l'imprimé a tiré un peu moins de 20 milliards de dollars en publicité, contre 21,6 milliards pour Google.

Pour le géant de la recherche (et plus encore, de la pub), ça représente une croissance de 22 % par rapport à la même période, un an plus tôt.

Covestor assure que la tendance se poursuivra jusqu'à la fin de l'année, faisant de Google, une entreprise fondée il y a 14 ans et qui, en 2004, équivalait tout au plus à un mince 5 % du total publicitaire imprimé (de 70 milliards, à l'époque), la seconde plateforme publicitaire américaine derrière la télé à elle seule.

La conclusion est peut-être un peu forte. Traditionnellement, le marché publicitaire, dans l'imprimé comme ailleurs, est plus fort en deuxième moitié d'année.

Les prévisions de croissance mondiale de ce côté sont d'environ 4 pour cent, selon les projections des experts indépendants.

N'empêche que ça demeure plutôt loin des 22 % de Google.