Au-delà des plus de 100 milliards de requêtes traitées chaque mois dans le monde depuis son site, Google compte également 425 millions d'utilisateurs actifs pour sa messagerie Gmail et 800 millions de visiteurs uniques sur sa plate-forme vidéo YouTube.

Fondé en 1998 dans la Silicon Valley en Californie, le groupe - dont le slogan est «Don't do evil» (ne soyez pas malveillants) - est avant tout connu pour son moteur de recherche basé sur des algorithmes spécifiques de recherche «qui parcourent en moyenne plus de 20 milliards de sites par jour», précise le groupe à l'AFP.

Le moteur de recherche, disponible en 146 langues, est amélioré «plus de 500 fois par an» et traite plus de 100 milliards de recherches dans le monde tous les mois, selon des données fournies par le groupe.

D'autres services sont nés au fil des années, comme le service de messagerie Gmail en 2004, qui compte aujourd'hui 425 millions d'utilisateurs actifs dans le monde, ou encore le réseau social Google+ (lancé en 2011) qui recense plus de 400 millions de comptes.

Pour se diversifier encore plus, Google a lancé son propre navigateur, Chrome (utilisé par 310 millions de personnes) pour bousculer Microsoft, et également son système d'exploitation pour téléphones mobiles Android (plus de 500 millions d'appareils activés) pour contrer Apple.

Google ne communique pas ou peu de données chiffrées pays par pays, qu'il s'agisse du nombre d'utilisateurs ou de ses revenus.

Côté finances, le groupe a annoncé un bénéfice net en chute de 20% au troisième trimestre, à 2,176 milliards de dollars.

Ses revenus publicitaires totaux ont pour leur part atteint 10,86 milliards de dollars au troisième trimestre, soit une progression de 16%.

Hors États-Unis, l'essentiel des revenus du groupe est déclaré auprès du fisc irlandais, qui pratique un impôt sur les sociétés le plus bas d'Europe.

Grâce à une série de montages financiers, baptisés «sandwich hollandais» ou «double irlandais», Google réussit à ne payer qu'un très faible pourcentage d'impôts car la quasi-totalité des revenus déclarés en Irlande, après un passage aux Pays-Bas via une société intermédiaire, est transférée dans le paradis fiscal des Bermudes où est sise la filiale Google Ireland Holdings.

En France, selon les estimations, le géant aurait ainsi réalisé en 2011 un chiffre d'affaires compris entre 1,25 et 1,4 milliard d'euros, principalement issu de l'activité régie publicitaire sur internet, mais il n'aurait reversé qu'un peu plus de 5 millions d'euros au titre de l'impôt sur les sociétés.