La trouvaille de médias français, selon lesquels des messages privés envoyés par certains utilisateurs de Facebook entre 2007 et 2009 seraient rendus publics en raison d'un bogue informatique, est erronée, selon les dirigeants du réseau social, qui affirment que ces messages étaient publics dès le début.

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Un porte-parole régional de Facebook en France avait initialement laissé entendre qu'une défaillance informatique pourrait avoir provoqué cette publication non autorisée de messages privés sur la Timeline des utilisateurs concernés. Ce n'est pas la première fois que le réseau social est accusé de négliger la confidentialité des données de ses utilisateurs. Au Canada, la Commissaire à la vie privée l'a déjà fait à plusieurs reprises depuis quelques années.

Après enquête, Fred Wolens, affecté à la politique des communications de Facebook aux États-Unis, a toutefois affirmé que les messages mis en exergue par Metro France et Le Nouvel Observateur n'étaient pas privés au moment de leur publication. Les deux publications ont selon lui probablement confondu un message publié sur le mur d'un individu avec un message privé qui, lui, n'est visible que dans sa boîte personnelle.

«Aucune information confidentielle n'a été publiée par erreur», conclut le réseau social. Plus tôt ce matin, Metro France a publié une saisie d'écran montrant des conversations privées datant d'avant 2009 et accessibles à partir de la Timeline de certains utilisateurs de Facebook en France.

Quelques cas similaires à ceux identifiés dans l'Hexagone ont également été rapportés au Canada. Le pays compte parmi les plus grands utilisateurs de Facebook, avec 18 millions d'abonnés. Facebook compte 900 millions d'utilisateurs dans le monde.

Au même moment, l'action de l'entreprise californienne a chuté de 8% à 21,04 $ sur le NASDAQ, ce qui en a mené plus d'un à faire le lien entre les deux événements, mais un article peu flatteur publié à la une du magazine Barron's, établissant le cours de l'action de Facebook à 15 $ à la suite d'une analyse financière comparative, expliquerait ce nouveau recul boursier de l'entreprise de Mark Zuckerberg.