La «Loi sur la protection des enfants contre les cyberprédateurs» vise à donner davantage de pouvoirs aux forces policières et agences gouvernementales qui font de la surveillance sur l'internet.

La «Loi sur la protection des enfants contre les cyberprédateurs» vise à donner davantage de pouvoirs aux forces policières et agences gouvernementales qui font de la surveillance sur l'internet.

Les partis de l'opposition et les défenseurs de la vie privée se sont opposés à ce projet de loi, craignant que les communications numériques des citoyens soient surveillées sans leur consentement.

Mercredi matin, le compte Twitter @Vikileaks30, ainsi nommé en référence au très connu Wikileaks, a entrepris de publier des informations personnelles au sujet du ministre.

«Vic veut tout savoir sur vous. Apprenons des choses sur Vic», pouvait-on lire d'entrée de jeu.

Des détails sur le divorce de Vic Toews sont depuis diffusés, notamment des déclarations de son ex-femme et des détails sur les relations extraconjugales entretenues par le ministre et rendues publiques en 2007. L'auteur des messages est jusqu'ici demeuré anonyme.

En milieu d'après-midi mercredi, le ministre a indiqué sur Twitter qu'il ne répliquerait pas. «S'engager à répondre à ce genre de discussion ne mène à rien», a-t-il écrit.

Plus tôt dans la journée, le député libéral Justin Trudeau a réagi sur le réseau social, affirmant que «l'invasion de la vie privée que @vikileaks30 représente est répréhensible».

Depuis la création du compte, le nombre d'abonnés se multiplie rapidement. En milieu d'après-midii, plus de 1200 personnes le suivaient.

Lundi, Vic Toews a soutenu en Chambre que les gens pouvaient soit soutenir son projet de loi, soit se ranger du côté «des pédophiles».

«Apparemment, si vous tenez aux libertés civiles dans ce pays, vous êtes nécessairement du côté des pédophiles et des meurtriers», a répliqué Élizabeth May, la chef du Parti vert.