Plus de quatre Québécois sur cinq ont consulté un site web gouvernemental en 2011, a indiqué mardi le CEFRIO, un centre qui facilite la recherche et l'innovation dans les organisations à l'aide des technologies de l'information et de la communication.

L'enquête NETendances 2011 du CEFRIO révèle que 82,1 pour cent des internautes québécois ont consulté au moins un site web gouvernemental (municipal, provincial ou fédéral) l'an dernier, que ce soit à des fins personnelles ou professionnelles.

Quant à la proportion d'internautes qui effectuent des transactions en ligne sur ces sites, elle a considérablement augmenté en 12 mois. En 2011, plus du tiers des internautes, soit 36 pour cent, ont réalisé des transactions sur les sites gouvernementaux, alors qu'ils étaient 26,6 pour cent en 2010.

Sur une échelle d'importance de 0 à 10 où 10 signifie «très important», les internautes accordent une note moyenne de 9,2 sur 10 à un environnement sécurisé et aux mesures de protection de la vie privée, tandis que la qualité de l'information diffusée (8,8 sur 10), la fiabilité des sites Web gouvernementaux (8,6 sur 10), la facilité d'utilisation (8,5 sur 10) et l'efficacité du moteur de recherche (8,4 sur 10) sont aussi des aspects d'importance.

Les internautes attribuent de plus une note moyenne de 8 sur 10 à la sécurité des transactions en ligne sur les sites gouvernementaux, soit une note à peu près équivalente à celle accordée aux institutions financières qui obtiennent une note de 8,1 sur 10, a précisé par voie de communiqué le CEFRIO.

Enfin, communiquer avec le gouvernement par le biais de médias sociaux tels que Facebook ou Twitter suscite davantage d'intérêt chez les jeunes adultes. Sur une échelle de 0 à 10 où 10 signifie «très intéressé», la note moyenne attribuée à ce type de communication est de 4,8 sur 10 pour les étudiants et de 4,5 sur 10 pour les internautes âgés de 18 à 24 ans, soit une note significativement supérieure à celle donnée par l'ensemble des adultes internautes (2,2 sur 10).