Rogers Communications a indiqué mercredi qu'elle étudierait les allégations du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) voulant qu'elle ralentisse une portion du trafic internet d'une façon qui contrevient aux règlements en vigueur à ce sujet.

Cependant, la porte-parole de Rogers, Patricia Trott, a affirmé que la société de télécommunications ne croyait pas avoir enfreint quelque règle que ce soit.

Rogers répondra aux allégations du CRTC d'ici la date limite du 3 février établie par le groupe de réglementation fédéral, a-t-elle précisé.

Le CRTC a récemment transmis une lettre à Rogers dans laquelle il affirme que les résultats préliminaires d'une enquête en cours lui permet de croire qu'elle enfreint les règles régissant la façon dont les fournisseurs de service internet peuvent contrôler le trafic de leur réseau.

Si Rogers ne répond pas au CRTC d'ici la date limite, la société sera convoquée à une audience devant le conseil.

L'action de Rogers a pris mercredi 6 cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 39,21 $.