L'UNICEF estime que l'internet offre des possibilités intéressantes aux enfants, mais qu'il accroît également les dangers auxquels ces derniers font face.

Dans un rapport intitulé «La sécurité de l'enfant en ligne : les stratégies et les enjeux mondiaux» publié mardi, l'UNICEF note que les activités en ligne des enfants sont de «plus en plus privées et fréquentes».

La privatisation de l'accès à l'internet vient notamment du fait que les jeunes accèdent davantage au réseau via leur téléphone cellulaire.

Au Japon, l'agence onusienne note que près de 60% des enfants utilisent un téléphone portable pour accéder au web.

L'UNICEF révèle également que les jeunes estiment que la cyberintimidation est la menace la plus grave sur internet.

«La cyberintimidation peut être particulièrement traumatisante en raison de son anonymat et de sa capacité d'intrusion permanente dans des lieux qui, normalement, devraient être sécuritaires pour les jeunes», écrit l'UNICEF.

Dans son rapport, l'agence internationale signale que sur le web, plus de 16 000 pages affichent des images, photos et vidéos d'agressions commises sur des jeunes. Plus troublant encore, 73% des enfants mis en scène sont âgés de moins de dix ans.

L'UNICEF note que le Canada «est un chef de file mondial en matière de protection légale des enfants contre l'exploitation sexuelle en ligne et hors ligne», mais que la législation n'est qu'un «élément de la réponse».

«Les mécanismes nombreux qui ont été développés pour protéger les enfants dans un environnement hors ligne n'existent pas encore dans le monde en ligne», écrit l'UNICEF.