En annonçant l'intégration de jeux vidéo sur son nouveau service de réseautage, Google+ espère damer le pion à Facebook.

Comme ils pouvaient le faire depuis des années sur Facebook, les internautes pourront désormais jouer avec leur famille et leurs amis sur Google+, le nouveau bébé de l'entreprise de Mountain View.

En intégrant cette option, Google espère donner aux quelque 25 millions d'abonnés des raisons supplémentaires pour fréquenter le nouveau réseau social et y passer plus de temps.

La stratégie a bien fonctionné pour Facebook. Les jeux comme «FarmVille» ou «Mafia Wars» ont permis de fidéliser un bon nombre des 750 millions d'adhérents.

Déterminé à conserver ses acquis, Facebook a dévoilé de nouvelles fonctionnalités quelques heures à peine après que Google eut annoncé l'ajout de ses divertissements virtuels, jeudi. Les nouveaux outils permettront aux utilisateurs de Facebook de conserver leurs jeux favoris plus facilement dans leurs signets et d'être au courant des activités de leurs contacts.

Les jeux les plus populaires qui sont disponibles sur Facebook sont signés Zynga, une entreprise en activité depuis quatre ans qui espère vendre ses actions dans un premier appel public à l'épargne cet automne.

Google est l'un des investisseurs de Zynga, selon des documents déposés à la Commission des valeurs mobilières des États-Unis. Les papiers ne spécifient pas quel montant Google a investi dans Zynga, une entreprise basée à San Francisco. Il n'était visiblement pas assez important pour permettre à Google d'avoir accès aux jeux les plus populaires conçus par Zynga.

Google+ proposera un jeu de poker conçu par Zynga, mais aussi et surtout «Angry Birds», très populaire auprès des utilisateurs de téléphones intelligents.