Les revenus publicitaires en ligne ont grimpé de 23 pour cent l'an dernier au pays, faisant d'Internet la seconde source de revenus publicitaires, devant les journaux, selon une étude du Bureau de la publicité interactive du Canada (BPIC).

Le groupe, qui représente l'industrie canadienne du marketing et de la publicité numériques, a indiqué mardi que les revenus avaient ainsi dépassé les prévisions de 2,1 milliards $, pour s'établir à 2,23 milliards $ en 2010.

Cela signifie qu'Internet surpasse désormais les journaux quotidiens en tant que seconde plus importante source de revenus publicitaires au pays, après la télévision, a indiqué le BPIC.

Le secteur numérique a également connu la plus importante croissance des plateformes publicitaires.

Dans une déclaration, Paula Gignac, présidente du BPIC, a expliqué que le fait de dépasser le plafond des 2 milliards $ pour les revenus en ligne et désormais occuper la seconde place en termes de revenus publicitaires au pays était sans aucun doute un moment charnière pour la communauté numérique du pays.

Les publicités vidéo en ligne ont connu une hausse de 85 pour cent, rapportant ainsi des revenus de 37 millions $ en 2010, par rapport à 20 millions $ en 2009.

Les publicités par courriel ont toutefois enregistré un recul, passant de 13 millions $ en 2009 à 11 millions $ en 2010. Environ 428 millions $, ou 19 pour cent, des revenus publicitaires en ligne ont été reçus par des entreprises québécoises en ligne, où la croissance a été de 22 pour cent.

Les publicitaires qui ont répondu au sondage annuel du groupe ont projeté que les revenus augmenteraient jusqu'à atteindre environ 2,6 milliards $ en 2011, ou une augmentation de 16 pour cent par rapport à 2010.